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Juan Ayuso : «La rivalité avec Carlos, inévitable...»

Tour du Pays basque
Mis à jour le par Titouan LABOURIE
Photo : @ehitzulia

Voilà le grand succès derrière lequel courrait Juan Ayuso en ce début de saison. Très constant depuis le départ de l'année, avec pas moins de 8 podiums à son compteur, l'Espagnol a décroché son 1er succès au classement général d'une course par étapes chez les professionnels à l'occasion de ce Tour du Pays basque. A l'attaque sur cette 6e et dernière étape, bien accompagné par son équipe UAE Team Emirates, Ayuso a réussi à faire craquer le maillot jaune Mattias Skjelmose (Lidl-Trek).

La victoire de Rodriguez et le sacre d'Ayuso sur la 6e étape

 

"Je savais qu'avec les jambes que j'avais..."

"C'était une étape incroyable, très dure comme nous le savions tous, super explosive", déclare Ayuso à l'arrivée. "Je pense que l'équipe a parfaitement roulé, nous avons mis les coureurs dans l'échappée, ce qui était très important pour nous. Ensuite, nous avons commencé dès Krabelin, parce que nous savions que c'était important de faire souffrir le Lidl-Trek et Mattias Skjelmose. Et là Marc a attaqué, il a fait une course parfaite", affirme-t-il. "Et puis dans l'Izua j'avais les jambes, j'ai attaqué, j'ai récupéré mon coéquipier devant, et puis bien qu'ils nous aient rattrapés dans la descente j'étais assez calme car j'ai fait toute la descente dans les roues en récupérant, pendant qu'ils devaient rouler à bloc. Je savais qu'avec les jambes que j'avais, même si la montée de San Miguel n'est pas trop difficile, avec la fatigue et un peu de tout accumulé, je savais qu'en attaquant une fois je pouvais faire la différence."

Malgré tout, Ayuso n'a pas remporté l'étape, puisqu'il l'a laissé à Carlos Rodriguez (INEOS Grenadiers), qui a réussi à s'accrocher à sa roue lors de son attaque décisive. "C'est aussi super cool de pouvoir rouler avec Carlos, nous avons couru ensemble sur ces routes même quand nous étions juniors, ça a été très sympa. La rivalité est inévitable car nous courons contre depuis l'âge de 15 ans, donc il y a toujours eu une rivalité, mais c'est une rivalité saine, une rivalité que nous aimons tous les deux. Dans des jours comme aujourd'hui, il est mieux pour nous deux de rouler ensemble, c'est formidable d'avoir une personne qui a couru avec soit dans l'équipe nationale espagnole chez les jeunes, en U23, pour réaliser des choses ensemble, parce que c'était pratique pour nous deux."

 

Publié le par Titouan LABOURIE

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