Paul Seixas : «On a vite senti que ça allait être le chaos...»

3e avant le début de la 4e étape du Tour des Alpes, Paul Seixas (Decathlon AG2R La Mondiale) a vu ses espoirs d'un bon classement général s'envoler ce jeudi. La météo désastreuse et les offensives lointaines n'ont pas aidé le coureur de 18 ans. Seixas a terminé 15e de l'étape du jour, à plus de 10 minutes de Thymen Arensman (INEOS Grenadiers). Il a expliqué être “à moitié en fringale, à moitié en hypothermie” dans la montée d'Anras Oberried, à 40 kilomètres de l’arrivée.

"On a vite senti que ça allait être le chaos..."

"Déjà, ce que je peux dire c'est que ce n'était pas ressenti 10°C, a expliqué Seixas. Ensuite, on a pris la pluie dès le début de la course. On a vite senti que ça allait être le chaos. Dans le deuxième GPM, on est sortis dans un groupe de costauds d'une quinzaine de mecs. Il y avait Félix (Gall) et Nico (Prodhomme) avec nous.C'était vraiment bien. Nico était vraiment très fort. Il mettait un gros tempo devant .À ce moment-là, je me sentais encore bien. Dans le final, dans la vallée, Nico a fait un gros dernier travail. Il s'est même relevé de l'échappée pour nous aider .Franchement, chapeau à lui."

Il s'est ensuite senti complétement vide : "Après, arrivé dans la montée, j'ai essayé de faire mon job. J'ai senti que je n'avais plus rien dans les jambes. J'étais à moitié en fringale, à moitié en hypothermie. Je suis arrivé dans la montée. J'ai fait ce que j'ai pu. Après, je me suis écarté. J'ai essayé de reprendre les roues, mais j'ai vite compris que ce n'était pas ma journée. Après, j'ai essayé de finir comme j'ai pu. J'ai attendu deux ou trois mecs. On a fini ensemble. On a fini comme on a pu, mais le but n'était pas non plus de rester trop proche au général."