Pogacar, sa blague : «On s'est cachés dans un buisson...»

Grand favori du Tour de Catalogne, Tadej Pogacar a plus qu'assumé son statut sur la 2e étape mardi entre Mataro et Vallter (186,5 km). Le Slovène d'UAE Team Emirates s'est imposé en solitaire sur les pentes de la montée de Vallter 2000 (11,4km à 7,6%), collant plus d'1"20 aux plus proches hommes en chasse, Mikel Landa (Soudal Quick-Step) et Aleksandr Vlasov (BORA-hansgrohe). Un sacré numéro du nouveau leader au classement général que rien ne pouvait arrêter, pas même une météo capricieuse. "Nous avons commencé par un temps très clément, on se serait cru en été. Mais ensuite, nous avons vu les nuages se profiler. Il s’est mis à pleuvoir dans l’avant-dernière montée", détaille Tadej Pogacar en zone mixte. 

 "Je suis allé à mon rythme... rien de spécial"

"Les conditions météorologiques étaient très difficiles. C’était aussi une montée finale compliquée, en altitude. Cela rend les choses encore plus difficiles, mais je suis très heureux de cette victoire", relativise le champion de Slovénie, qui a placé son attaque décisive dans la dernière difficulté, avant de rapidement creuser l'écart sans qu'aucun autre leader soit en mesure de contester l'ultra-domination de Tadej Pogacar. Dès le début on sentait ses fourmis plein les jambes. À peine l'étape entamée, voilà qu'il s'en va quelques kilomètres dans un raid en duo avec son coéquipier Domen Novak. Un fait de course qui lui a permis de faire une blague au peloton.

"Mon attaque avec Domen (Novak) a été un moment amusant. Personne ne roulait réellement derrière l'échappée, donc on a décidé de commencer à travailler. On est remontés avec Domen et personne n'a pris notre roue, donc on a pris 150 mètres d'avance sur le peloton. On s'est ensuite arrêtés pour faire pipi et on s'est cachés dans un buisson. Le peloton ne savait pas où on était, c'était pour le fun", raconte le taquin Pogacar. Et plus tard, dans la descente du Coll de Coubet (1re catégorie, 9,2km à 5,5%), le natif de Komenda tente l'impossible en s'isolant avec trois de ses collègues. "J'étais vraiment à l'aise et je suis allé à mon rythme, rien de spécial."