Paul Seixas : «Cette dernière journée... très particulière»
Tour de l'AvenirC'était l'étape reine de cette 61e édition du Tour de l'Avenir ! Au programme, plus de 121 kilomètres entre Saint-Gervais-Mont-Blanc et Tignes 2100, avec plus de 3885 mètres de dénivelé positif. Un enchaînement Col des Saisies (13,8 km à 5 %), Cormet de Roselend (20,3 km à 6 %) et l'arrivée à Tignes (26,2 km à 4,8 %), qui a vu le Belge Jarno Widar triompher, devançant le Français Paul Seixas et le Norvégien Jorgen Nordhagen. Le Lyonnais de 18 ans n'a pas réussi à distancer son rival belge malgré le gros travail de ses coéquipiers, et notamment du maillot jaune, Maxime Decomble. Il s'est exprimé auprès de divers médias.
La déception de Paul Seixas après l'arrivée de la 5e étape
"C’est l’étape que j’avais cochée..."
"J’avais l’espoir que les sensations seraient meilleures qu’à l’entraînement ces derniers jours", débute le coureur de 18 ans, forcément déçu avec sa deuxième place du jour. "Malheureusement, ce n’était pas super, je n’ai pas réussi à gérer la montée finale. Je suis assez vite allé dans le rouge, dans le lactique, et mon cœur ne montait pas. Ce n’était pas une bonne journée, mais je ne m’en sors pas trop mal, je n’ai pas trop perdu de temps. Demain sera un autre jour", explique-t-il.
"C’est dommage, c’est l’étape que j’avais cochée. Après, ça arrive à tout le monde lors des débuts. Demain, il faudra s’en relever et partir à l’attaque. J’étais un peu bridé sur les efforts punchy. Il était un peu plus fort, je le savais sur ce genre d’effort. À la fin, c’était un peu tactique. Je n’ai pas pu durcir la course comme je le voulais. Sur la fin, ça restait trop posé. Sur le punch, il m’a eu, et c’était bien joué de sa part. J’espérais faire la différence avant. Ça arrive, les jambes ne répondent pas toujours", continue-t-il.
"J’ai fait un effort, ce n’était pas non plus fou. Après, je n’avais pas mon capteur de puissance. Pour gérer les efforts, c’était un peu plus compliqué. Pas d’excuses. J’ai joué à la pédale et il a été fort. Demain, c’est très particulier. Oui, c’est sûr. Demain, c’est bien différent. Je serai peut-être plus avantagé sur le chrono. On verra. Après, ça va être une étape très courte, très tôt. Il faudra bien récupérer et passer à autre chose", conclut Paul Seixas.
Publié le par Esteban DA COSTA