Stefan Küng, 20e à l'Alto da Foia : «Avec ce tempo...»

Théâtre de l'arrivée de a 2e étape du Tour de l'Algarve, l'Alto da Foia a moins bien réussi à la Groupama-FDJ en 2024 qu'en 2023 ! Alors que Valentin Madouas avait pris la quatrième place et que Stefan Küng n'avait perdu que 12 secondes sur le vainqueur l'an dernier, le Breton et le Suisse ont été beaucoup moins à l'aise jeudi. Distancé avant même que les coureurs n'attaquent l'ascension finale, le champion de France - qui avait chuté la veille - a franchi la ligne plus de 4 minutes après Daniel Felipe Martinez (BORA-hansgrohe). "C’est un tout", souligne, sur le site de la Groupama-FDJ, le directeur sportif Frédéric Guesdon pour expliquer la contre-performance de Valentin Madouas.

Stefan Küng : "Je suis plutôt content et le bilan du jour est plutôt positif"

"Il n’est peut-être pas au top, et il y a un petit contrecoup de la chute d’hier (mercredi) également. Quand il te manque ces petits pourcentages à ce niveau-là, tu te retrouves assez loin", ajoute-t-il. De son côté, Stefan Küng s'est mieux comporté puisqu'il a terminé vingtième au sommet de l'Alto do Foia. Mais ce qu'il faut regarder pour le rouleur suisse, et ce en prévision du contre-la-montre de samedi, c'est le débours concédé, et celui-ci est assez important puisqu'il a concédé plus de 40 secondes à Daniel Martinez et Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step).

"Ça a roulé très vite, c’était costaud, mais ce n’est pas étonnant vu le plateau. J’ai essayé de faire mon maximum et de m’accrocher. J’étais bien, sans être super. Je concède certes un peu de temps, mais avec ce tempo, je ne pouvais pas faire mieux. Cette course fait partie de ma préparation, donc je suis plutôt content et le bilan du jour est plutôt positif", confie Stefan Küng. "Ce n’est jamais évident de comparer les années. Certes, on était un peu moins dans le coup aujourd’hui (jeudi) et on s’attendait à mieux au niveau des résultats, mais ce n’est pas catastrophique non plus car on avait deux objectifs. Ça n’a pas souri pour l’étape, mais au général, Stefan reste dans les billes", conclut Frédéric Guesdon.