Tim Merlier : «On était beaucoup trop loin de la tête...»

Quasiment intouchable depuis le début de la saison, Tim Merlier (Soudal Quick-Step) se présentait sur cette 2e étape de Tirreno-Adriatico comme un très grand favori. Celui qui a ramené deux étapes et le maillot vert de l'AlUla Tour ainsi que trois étapes en plus du classement à points de l'UAE Tour voulait ainsi confirmer sa domination. Mais pas de chance pour lui, puisqu'il est tombé sur un très grand Jasper Philipsen (Alpecin-Deceunick). Son ancien coéquipier, l'autre grand belge du sprint mondial, le surclasse donc à l'arrivée et Tim Merlier doit se contenter de la seconde place. Il s'est confié au micro d'Eurosport sur ce final houleux.

"On était beaucoup trop loin de la tête"

L'ancien vainqueur d'étape sur le Tour a d'abord trouvé, comme Juan Ayuso (UAE Team Emirates), le sprint "vraiment frénétique et un peu fou". Il a ensuite laissé entendre que son équipe avait peut-être fait une erreur dans le final: "On était beaucoup trop loin de la tête dans les derniers kilomètres". Ce qui aurait pu entrainer des conséquences et des choix défavorables pour le coureur comme il le détaille: "Je lance juste avant le dernier virage, mais je pars de trop loin. Je me suis retrouvé à l’extérieur du virage et j’ai perdu du terrain. Il restait encore 300m et c’était trop tôt. J’ai vraiment essayé, mais aujourd’hui je suis 2e". 

Déçu, Merlier préfère tout de même relativiser: "Pour le moment, je suis souvent sur le podium des courses, donc je peux être heureux avec ma 2e position et je peux me concentrer sur le futur." Un futur peut être moins taillé pour les sprinteurs sur les étapes 3 et 4, avec des arrivées plus vallonées, avant une dernière explication entre sprinteurs dimanche sur la 7e étape.