Tadej Pogacar : «Le dopage mécanique ? Ce n'est plus possible...»

Actuellement en stage du côté d'Alicante en Espagne avec toute l'équipe UAE Team Emirates, Tadej Pogacar a pu s'exprimer sur de nombreux sujets ce lundi après-midi, à l'occasion d'une conférence de presse organisée à La Nucia dans le cadre du media day de la formation émiratie. Son calendrier et ses objectifs pour 2024, le doublé Giro - Tour de France, les présélections... mais aussi le dopage mécanique. Interrogé sur la possibilité de pouvoir tricher avec un moteur dans le vélo dans le cyclisme moderne, le Slovène de 25 ans a répondu qu'il ne croyait pas du tout dans l'existence d'une telle fraude technologique.

"Un moteur ? Je pense qu'on le verrait. On peut être tranquille par rapport à ça aujourd’hui"

"Depuis que les vélos électriques (grand public) sont à la mode, on voit bien que ce n’est pas si facile de mettre un moteur dans un vélo. Je pense qu’on le verrait. Je ne pense pas que ce soit possible de le dissimuler. Il y avait des rumeurs il y a cinq, dix ans. Mais je ne me rappelle même plus la dernière fois que j’en ai entendu parler. Je pense qu’on peut être tranquille par rapport à ça aujourd’hui", a-t-il jugé. Pour rappel, l'UCI a récemment révélé qu'un total de 4 980 contrôles avaient été effectués lors de 89 % des épreuves de l'UCI WorldTour et de 81 % des épreuves de l'UCI Women's WorldTour en 2023, pour aucun cas de fraude technologique découvert. Malgré des soupçons il y a une dizaine d’années, aucun cas avéré de dopage mécanique n’a jamais été décelé sur une course professionnelle de cyclisme sur route.