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David Gaudu... son incroyable défi réalisé lors de l'intersaison

Sport
Mis à jour le par Titouan LABOURIE
Photo : @menestrail

Qu'il s'agisse de Michal Kwiatkowski (INEOS Grenadiers) courant le marathon de New-York, de Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck) réalisant son propre semi-marathon ou de Tiesj Benoot (Jumbo-Visma) courant un trail, les meilleurs coureurs du WorldTour trouvent de plus en plus d'activités hors vélo pour compléter leur entraînement pendant l'hiver. Et David Gaudu (Groupama-FDJ) vient de s'ajouter à cette liste, puisque le Français a participé à la mythique épreuve de trail ASICS SaintéLyon samedi soir. Il s'agissait d'un défi que le Breton s'était lancé avec son ami Alexandre Fine, ancien Champion de France de trail. En proie à un froid glacial et à un manteau de neige recouvrant les collines entre Saint-Étienne et Lyon, les deux hommes ont participé à la course de relais à deux de 78 km, parcourant plus de 2 000 m de dénivelé positif. Gaudu a complété la première partie avant que son coéquipier ne prenne le relais pour les derniers kilomètres... et s'offrir une très belle deuxième place à l'arrivée.

Marc Madiot a fait le bilan de la saison de David Gaudu

 

"Thibaut Pinot faisait toujours du ski de fond l’hiver... moi, c’est le trail"

Au micro de L'Équipe, David Gaudu est revenu sur cette expérience. "Ça me sort du vélo, ça fait du bien à la tête parce que j’ai toujours aimé courir, et ça fait travailler un peu les muscles. Thibaut (Pinot) faisait toujours du ski de fond l’hiver, c’est sa passion. Moi, c’est le trail", déclare-t-il. Après une fin de saison malheureuse et prématurée – Covid, chute à l’entraînement, intoxication alimentaire... – le Français de 27 ans a pu profiter d'une longue coupure. "J’ai fait tout ce que je ne pouvais pas faire quand j’étais sur le vélo, juste profiter. J’ai eu un hiver très long, ça m’a permis de faire de plus grosses charges de travail sans faire de vélo", affirme Gaudu."Je pense que le trail est ce qui se rapproche le plus du vélo en termes d’effort. C’est un combat contre soi-même, comme dans un col. Il y a des adversaires, bien sûr, mais c’est surtout repousser ses limites, on compte que sur soi-même."

Cette passion pour le trail pourrait même le propulser vers des challenges encore plus difficiles. Puisque la Diagonale des Fous (165 km sur l’île de la Réunion) ou l’UTMB (171 km autour du Mont-Blanc) seraient dans son viseur.

Publié le par Titouan LABOURIE

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