Olav Kooij : «J'ai heureusement trouvé une ouverture et...»
Renewi TourQuelle réaction d'Olav Kooij (Team Visma | Lease a Bike) ! Après sa 7e place décevante mercredi, le Néerlandais a parfaitement réagi ce jeudi en remportant au sprint la 2e étape du Renewi Tour. Il a devancé sur la ligne le Tchèque Pavel Bittner (Team Picnic PostNL) et Arvid de Kleijn (Tudor Pro Cycling Team), alors que le vainqueur de la veille Tim Merlier (Soudal Quick-Step) s'est manqué et n'a pris que la 7e. Le Belge conserve son maillot bleu de leader, mais seulement grâce au déclassement de Milan Fretin (Cofidis), rétrogradé de la 3e à la 81e position, qui l'a fait remonter lui à la 6e place finale ce jeudi. Pour Olav Kooij, il montre tout de même à la 2e place du général, et remporte déjà sa 5e victoire en WorldTour cette saison.
Le résumé de la 2e étape et la victoire d'Olav Kooij
"Le sprint s'est fait vent de face... ce n'est jamais simple dans ces conditions"
Après l'arrivée, Olav Kooij est revenu sur sa victoire : "Ça a été une journée rapide, avec surtout du vent dans le dos, mais le sprint s’est fait vent de face. Ce n’est jamais simple dans ces conditions, mais j’ai trouvé une ouverture et j’avais heureusement encore assez de forces. Bien se placer était la clé. C’est toujours un élément essentiel du sprint, surtout dans ce genre de courses. Il faut se battre toute la journée pour sa position. Peut-être qu’on est sortis un peu tôt à l’avant en approchant du sprint, mais cela m’a aussi permis d’économiser un peu d’énergie. Je suis très heureux de cette victoire".
Il poursuit ensuite sur les multiples bordures survenues pendant la course : "Je pensais en fait que le vent ne serait pas assez fort pour vraiment faire exploser le peloton, mais ça s’est quand même produit à plusieurs reprises. Au début, je n’étais pas dans le bon coup, mais ensuite tout s’est regroupé. À partir de là, l’objectif était clair : le sprint. Est-ce que le danger des bordures m’a mis sous pression toute la journée ? Bien sûr, tu sais où il y a plus de risques de cassures, et tu dois rester vigilant. Mais tout le peloton le sait aussi, et ce n’est pas toujours facile", conclut-il.
Publié le par Noah VIGNAUD