Cyclism'Actu: Actualités, cyclisme, direct, résultats...
+
A LA UNE

Les échappés de l'Enfer... le rêve éveillé de Dirk Demol

Paris-Roubaix
Mis à jour le par Arthur DE SMEDT
Photo : @parisroubaix / ©PRESSE SPORTS

À la fin, ce n’est pas toujours le plus fort qui gagne. Sur les routes de l’Enfer du Nord, le "plus fort" peut s’imposer dans le vélodrome mythique mais aussi bien s'embourber dans la Trouée d’Arenberg, s’écraser sur le secteur de Mons-en-Pévèle ou s’affaisser dans le Carrefour de l’Arbre, sans oublier tous les pièges du bitume. Sur ces routes uniques, il faut être fort, mais aussi courageux et chanceux. Paris-Roubaix sourit aux audacieux, même à ceux de la première heure. Dans une course où le chaos s’impose à tout moment, les échappés matinaux se créent des ouvertures insoupçonnées. Vainqueurs de l’Enfer du Nord sur des scénarios qui ont contredit les pronostics, cinq héros d’un jour racontent leur épopée paradisiaque sur les pavés. Des récits que vous pouvez retrouver sur le site internet de Paris-Roubaix.

Daniel Mangeas se souvient du succès de Dirk Demol

 

Dirk Demol : "Le genre de journée qu’un coureur comme moi ne connaît qu’une fois"

Qu’en est-il de la plus longue échappée victorieuse dans l'histoire de Paris-Roubaix ? « Nous avons fait 222 kilomètres à l’avant », se souvient Dirk Demol, vainqueur de l’édition 1988. Cette année-là, son équipe AD Renting était venue avec un grand favori : Eddy Planckaert. Des adversaires prestigieux se dressaient sur sa route : Laurent Fignon, Sean Kelly, Marc Madiot, Eric Vanderaerden... Mais c’est le « manneke » (« petit gars ») Demol, originaire de Kuurne à quelque 25 km de Roubaix, qui s’est offert un triomphe inattendu en prenant le meilleur sur ses compagnons d’échappée tout en résistant aux plus grands champions, conformément à l’oracle du légendaire Roger De Vlaeminck. « Les chiffres sont impitoyables », écrivait Jean-Marie Leblanc, en direction de Kuurne, au moment de pondérer dans les colonnes de L’Équipe l’impossibilité mathématique pour Fignon de combler un écart de 2’52’’ dans les tout derniers kilomètres. Le Français a finalement franchi la ligne en 3e position, 1’55’’ après Demol. Fignon n’a jamais trouvé le bon compte sur le monument roubaisien, dont Leblanc a ensuite assumé la direction en même temps que celle du Tour de France. Quant à Demol, il partage aujourd’hui son expérience unique en tant que directeur sportif de Lotto Dstny, après avoir accompagné les débuts de Tom Boonen et la fin de carrière de Fabian Cancellara.

Publié le par Arthur DE SMEDT

Vous avez aimé cet article, partagez le ! 

A LIRE AUSSI

PARIS-ROUBAIX

Arkéa-B&B Hotels et Florian Sénéchal... leurs excuses !

PARIS-ROUBAIX

Pavés dérobés et détritus... lendemain au Carrefour de l'Arbre

 

A la Une