Patrick Lefevere : «Je suis venu chercher le soleil en France...»

À l’issue de la 1ère étape de Paris-Nice, remportée par le Néerlandais Olav Kooij (Team Visma | Lease a Bike), Patrick Lefevere, manager de la Soudal Quick-Step, s’est livré au micro de Cyclism’Actu. "J’ai vu des coureurs dans le fossé à Roulers (lors du Grand Prix Jean-Pierre Monseré, ndlr), c’était pas beau à voir", a déclaré en préambule le patron de Remco Evenepoel, visiblement ravi d’être "au sec" sur la Course au soleil. Il est ensuite revenu sur la course en regrettant que "personne n’ait collaboré" dans la roue de son protégé après que ce dernier a accéléré dans les deux dernières difficultés du jour. Retour donc sur cette première journée avec le truculent patron du Wolfpack.

"Personne ne voulait participer"

"Personne ne semblait très disponible pour collaborer, mais il reste encore une semaine" a convenu, fataliste, Patrick Lefevere. Le plan de l’équipe belge était ainsi de "faire une première sélection avec un groupe, mais personne ne voulait participer". Puis, l’homme d’affaires s'est projeté. "Maintenant, il va falloir attendre le contre-la-montre par équipe et les deux dernières étapes". Il estime d'ailleurs que ce contre la montre pourrait être décisif.

De "l’aménagement urbain dangereux" sur le contre-la-montre par équipes

"Il est très rapide, avec une descente qui sera prise à plus de 90 km/h". Le patron historique de la formation belge craint aussi pour la sécurité de ses coureurs dans cet exercice puisqu’il y a de "l’aménagement urbain dangereux que l’organisation dit ne pas pouvoir enlever". Il est vrai que cet exercice est l'un des plus risqués pour les cyclistes, penchés au maximmum sur leur machine et roue dans roue à souvent plus de 55 km/h. mais avant d'arriver à cette étape, il faudra d'abord négocier sans embûches les autres. On verra si son poulain restera bien au chaud dans le peloton d'ici-là ou si son tempérament d’attaquant l’emportera.