Egan Bernal : «Les bonifications étaient là, je les ai prises»

Que ça fait plaisir de revoir Egan Bernal à ce niveau ! Un peu plus de deux ans après son terrible accident, le vainqueur du Tour de France 2019 réalise un début de saison hyper intéressant, et il a encore confirmé son retour en grande forme ce dimanche lors de la 1ère étape de Paris-Nice. Acteur dans le final aux côtés notamment de Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step), le co-leader avec Carlos Rodriguez de l'équipe INEOS Grenadiers sur cette 82e Course au soleil s'est montré à deux reprises à son avantage. Il a tout d'abord franchi en troisième position le sommet de la difficile côté non répertoriée de Montainville, ce qui lui a permis de prendre 2 secondes de bonification, puis il a porté une belle attaque dans la difficulté suivante, la côte d'Herbeville, avant de se faire contrer par le champion de Belgique.

"On peut être content de notre journée et de notre performance"

Arrivé au sein du peloton, Egan Bernal a vraiment passé une belle première journée de course, sur laquelle il est revenu auprès de sa formation. "C'était une étape nerveuse, vraiment dure, mais on a fait du bon travail. On peut être content de notre journée et de notre performance. Les bonifications ? Le plan était de bouger dans la dernière montée, mais j'étais bien positionné et j'ai vu l'opportunité de suivre les premiers coureurs. Ce n'était pas le principal objectif de la journée, mais ces secondes étaient là et je les ai prises", conclut celui qui est sixième du classement général à l'issue de cette 1ère étape, à 8 secondes d'Olav Kooij (Team Visma | Lease a Bike), le vainqueur du jour.

Olav Kooij s'offre la 1ère étape de Paris-Nice

C'est parti pour Paris-Nice 2024, qui a débuté ce dimanche dans les Yvelines, autour de la ville des Mureaux. Vallonnée, la 1ère étape a fait de gros dégâts parmi les sprinteurs, qui n'ont pas tous pu garder leur place au sein du peloton, et elle a également permis de voir quelques favoris à la victoire finale placer quelques belles banderilles, avec notamment un Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step) déjà très actif et un Egan Bernal (INEOS Grenadiers) aux sensations retrouvées. Malgré une belle attaque dans le final du Français Anthony Turgis (TotalEnergies), que le peloton n'a revu qu'à 2 bornes du but, les sprinteurs ayant survécu aux deux belles bosses situées dans les 20 derniers kilomètres ont pu s'expliquer dans la bosse d'arrivée, le vainqueur du jour se nommant Olav Kooij !