Danny van Poppel, 5e : «Seul, ce n'est pas trop dur pour moi»

Danny van Poppel (BORA-hansgrohe) a encore été chercher un bel accessit sur la 5e étape de Paris-Nice. Il se classe ainsi 5e à Sisteron après sa 4e place prise à Montargis lors de la 2e journée. Un résultat peut-être favorisé par la vague d'abandon de sprinteurs observées dès les premiers kilomètres. À l'arrivée, le coureur est revenu sur ses derniers kilomètres.

"J’ai essayé d’utiliser mon expérience pour être devant"

Tantôt équipier, tantôt poisson-pilote et même parfois sprinteur comme aujourd'hui, le sympathique néerlandais a expliqué comment il avait réussi a se faufiler dans le peloton pour aller chercher un bon résultat. Il est d'abord revenu sur ces sensations du moment: "Je sais que je suis rapide. Surtout après les petites bosses, je sais que je suis un des sprinteurs les plus rapides". Puis, il a détaillé sa manière de procéder dans le final: "J'étais un peu mal placé au rond point. À la fin, je devais rester calme, car j’avais dépensé une cartouche pour revenir devant. J’ai suivi des poissons-pilote et j’ai essayé d’utiliser mon expérience pour être devant. Seul ce n'est pas trop dur pour moi".

Le coureur doit en effet se débrouiller seul pour sprinter puisque que son équipe est totalement dédiée au leader Primoz Roglic. Une réalité qui ne semble pas vraiment déranger l'ancien vainqueur d'étape sur La Vuelta (2015) qui trouve "vraiment cool d'être avec Primoz, un coureur de classe mondiale". Danny Van Poppel retrouvera maintenant un rôle de coéquipier puisqu'il n'y aura plus de sprint à disputer jusqu'à l'arrivée dimanche. Il mettra sans problème ses ambitions de côté lui qui "adore rouler pour les gars et cette équipe".