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Oliver Naesen : «Les choses vont plus vites maintenant... c'est pas facile»

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Mis à jour le par Paul-Antoine STEVENIN
Photo : @CyclismActu

Depuis l'arrivée de Decathlon en tant que co-sponsor et désormais en tant que propriétaire de l'équipe Decathlon AG2R La Mondiale, l'équipe française a largement renouvellé ses objectifs. Avec un budget évalué à 28 millions d'euros en 2025 et qui devrait dépasser les 40 millions d'euro en 2026, la formation dirigée par Dominique Serieys se donne les moyens de ses ambitions et s'est permis de faire un mercato de très haute gamme. Mais contrairement à Tiesj Benoot, Olav Kooij ou Matthew Riccitello qui rejoindront l'équipe en 2026, Oliver Naesen est présent dans l'équipe française depuis 2017 et est donc un témoin privilégié de cette "révolution Decathlon".

Dominique Serieys au micro de Cyclism'Actu

 

"L'état d'esprit est complètement différent maintenant"

Auprès du Het Nieuwsblad, le vétéran belge est revenu sur ce qui a changé dans l'équipe française depuis l'arrivée de la multinationale française aux manettes, entre internationalisation de l'équipe et un culte de l'innovation poussé à son maximum : "L’état d’esprit est complètement différent maintenant. Avant, il fallait joindre les deux bouts. Si nous voulions certains composants de vélo, comme les roues, nous choisissions souvent une marque qui payait un supplément en plus de fournir les produits. Cela signifiait parfois se retrouver avec quelque chose de moins bonne qualité. Depuis l’arrivée de Decathlon, c’est totalement impossible"

Moyens financiers décuplés, mais également différences culturelles notables : "Vous pouviez toujours parler librement au sein de l’équipe, alors que maintenant des décisions difficiles et professionnelles sont prises. Les choses vont plus vite maintenant, et ce n’est pas toujours facile, mais cela se voit dans les résultats." Et cette montée en gamme en terme de résultats, Oliver Naesen est le premier à s'en rendre compte : "Quand il [Dominique Serieys] nous a rejoints, il m’a dit : « L’année dernière, vous avez remporté huit courses ; L’année prochaine, vous devez finir au-dessus de vingt. Nous en avons finalement gagné une trentaine. Cela nous a vraiment ouvert les yeux : si vous mettez la performance en premier et que vous ne laissez aucune marge, cela se voit dans la course. Certains diront que le fait de déclarer ouvertement de telles ambitions met la pression sur les coureurs, mais je pense que c’est une très bonne chose. Le sport de haut niveau, c’est tout simplement un autre monde."

Publié le par Paul-Antoine STEVENIN

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