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Christophe Moreau : «Bien sûr que je regrette ces paroles...»

Justice
Mis à jour le par Cyclism'Actu
Photo : DR / @M6Info / Capture Ecran

En janvier 2023, Christophe Moreau était arrêté à son domicile suisse pour "violences conjugales et menaces de mort" sur son épouse Émilie, rencontrée en 2000 sur le Tour de France et avec laquelle il est désormais séparé. Près d'un an plus tard, et alors qu'il sera auditionné par la procureure de Porrentruy le 7 février 2024 pour menaces, infraction à la loi fédérale sur les stupéfiants, injures et violation de domicile selon le journal suisse Blick, l'ancien maillot jaune du Tour de France s'est récemment exprimé dans plusieurs médias afin de revenir sur cette descente aux enfers qui l'a conduit, au début de l'année 2023, à laisser un message plein de haine et de colère à l'une de ses filles. Un reportage lui a notamment été consacré dans le journal télévisé français de M6.

Christophe Moreau avait pris sa retraite en 2010


"Je ne me suis quasiment plus souvenu de ce que j'avais dit"

"Ça va être terrible. Je vais prendre le plus grand avocat de Suisse et je vais vous faire la peau. Ta p... de mère, je vais la tuer", peut-on entendre dans ce message vocal d'une extrême violence, ce dernier intervenant quelques semaines après que sa femme a quitté le domicile conjugal, ne pouvant plus supporter les excès (alcool, drogue...) de son mari. "Je ne me suis quasiment plus souvenu de ce que j'avais dit, il a fallu que je me réécoute pour prendre conscience de ces choses édifiantes, incohérentes et graves", confie Christophe Moreau au sujet des propos tenus ce jour-là au téléphone.

 

"J’ai du sang, du caractère, mais en aucun cas je n’aurais pu passer à l’acte"

Resté en prison un mois, puis placé dans un centre dédié aux personnes sous addiction, dans lequel il aura passé deux mois, Christophe Moreau a décidé de sortir du silence afin d'expliquer le cheminement qui l'avait amené à perdre les pédales. "J’aboie plus que je ne mords. Il faut le remettre dans un contexte où ma femme était partie depuis quatre mois, je n’allais pas bien, je picolais, j’étais au fond du trou, je n’avais plus de recul", raconte-t-il dans une interview accordée à Blick, média dans lequel il s'est également exprimé. "J’ai du sang, du caractère, mais en aucun cas je n’aurais pu passer à l’acte. Bien sûr que je regrette ces paroles, je ne les pensais pas. Quand tu as 2 grammes d’alcool dans le sang, tu ne peux pas avoir le même discernement que dans un état normal", conclut celui qui a pris la parole afin "que les gens sachent ce qui s’est réellement passé ce 15 janvier 2023".

Publié le par Cyclism'Actu

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