Steven Kruijswijk : «Les JO à 90 coureurs ? C'est une honte»

Comme souvent dans sa carrière, Steven Kruijswijk a manqué de réussite sur ses deux dernières années. En effet, au moment d'atteindre le moment clé de sa saison, c'est à dire le Tour de France, le grimpeur néerlandais a subit deux graves blessures l'empêchant de pleinement participer à la Grande Boucle. Il espère désormais tirer un trait sur cette mauvaise passe et revenir à son top niveau pour aider sa formation Visma | Lease a Bike. "Une fois de plus, mon ambition est de remporter un Grand Tour avec l'équipe", déclare Kruijswijk auprès de nos confrères de WielerFlits. "J’espère à nouveau faire partie de l’équipe qui ira sur le Tour. Vu la situation actuelle, c'est ce qui devrait se passer. Mon année sera une réussite si nous gagnons le Tour avec l'équipe et que j'y ai apporté une contribution majeure, jusqu'au bout", affirme celui qui débutera sa saison sur Tirreno-Adriatico, avant de se diriger sur le Tour de Catalogne, le Tour du Pays Basque, le Critérium du Dauphiné et le Tour de France.

"Les Jeux Olympiques sont dans une situation très étrange"

La suite de son programme n'est pas encore définie, mais Kruijswijk aimerait bien participer aux Mondiaux de Zurich, tandis qu'il a fait une croix sur les Jeux Olympiques de Paris. "Je vais viser les Championnats du Monde en Suisse. C'est un parcours qui me convient bien. Les Pays-Bas peuvent s'aligner avec 7 ou 8 coureurs. À cet égard, les Jeux Olympiques sont dans une situation très étrange, avec tant de petites équipes. Vous allez avoir un très petit peloton. Je ne comprends pas très bien l'idée. Il y aura 90 coureurs sur un parcours de 250 kilomètres. Beaucoup de bons coureurs doivent également rester à la maison à cause de ces règles", explique-t-il.

Kruijswijk va encore un peu plus loin. "Aux Jeux olympiques vous avez un maximum de 4 coureurs par équipe et dans le cas des Pays-Bas, vous n'êtes autorisé à commencer qu'à 3, donc vous n'obtenez pas la meilleure course en qualité. C'est juste une honte. Je pense que cela nuit à la valeur des JO."