Le gros objectif de Silvia Persico en 2024... les JO

Pas de cyclo-cross ni de classement général sur les Grands Tours ! Les Jeux Olympiques, l'ambition première de Silvia Persico, prend le pas sur le reste. Pour elle, rien ne vaut le grand rendez-vous de l'été prochain, maillot italien sur les épaules. "Je m'entraîne donc uniquement pour la saison sur route", a assuré la leader d'UAE Team AQD vendredi auprès de Cyclingnews lors d'un camp d'entraînement en Espagne. Le plan ? "Passer un hiver plus facile", et se concentrer sur Paris. "Il est important d'y participer. Je parle avec les entraîneurs (de l'équipe nationale) et je suis allé à Rome pour faire des tests. Je sais que la saison est longue, mais j'espère que j'irai ; nous verrons bien", indique l'intéressée. En effet, il faut encore gagner son ticket pour l'olympiade. L'Italie possède seulment 4 places pour les compétitions sur route, soit le contre-la-montre et la course en ligne, comme le précise Silvia Persico au site web britannique. 

Le Giro, et peut-être le Tour de France

Pour arriver à ses fins, la médaillée de bronze au Championnat du monde sur route en 2022 va optimiser son programme. Persico sautera le Tour d'Espagne féminin (29 avril au 5 mai), et, sur le Giro (7 au 14 juillet), elle ciblera les victoires d'étape. "J'aimerais y être performante. J'aime cette course parce que je suis italienne et que j'aime courir chez moi. C'est extraordinaire de courir chez soi." En fonction du niveau de fatigue accumulé aux Jeux Olympiques, celle qui est aussi spécialiste de cyclo-cross choisira, ou non, de s'aligner au départ du Tour de France Femmes (12 au 18 août), après une 5e place cette année. "J'aimerais essayer de gagner une étape au Giro et au Tour", confie Silvia Persico. "Le niveau du cyclisme féminin est plus élevé aujourd'hui qu'il y a quelques années. Par exemple, cette année, j'avais les mêmes watts que l'année dernière, mais j'ai perdu du terrain."

Changement d'objectifs, changement de coach

 La coureuse de 26 ans a aussi opté pour un nouvel entraîneur, Luca Zenti, en remplacement de Davide Arzeni. "Il m'a entraîné dès ma première année chez les moins de 23 ans, et c'est un peu différent. Nous avons travaillé ensemble pendant huit ans, il me connaissait bien et savait ce dont j'avais besoin. Je travaille avec Luca (Zenti) depuis un mois et j'essaie de faire de mon mieux. Le plus important, c'est qu'il y ait une bonne relation et qu'il soit important de parler, pas seulement pour l'entraînement, mais aussi pour savoir comment je me sens dans les courses", explique Persico. Et l'Italienne n'en oublie pas les classiques printannières. Le Tour des Flandres, Liège-Bastogne-Liège et l'Amstel Gold Race sont, aussi, dans un coin de sa tête.