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Léa Curinier : «J'aimerais bien lever les bras avec FDJ-SUEZ»

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Mis à jour le par Arthur DE SMEDT
Photo : @Cyclism'Actu / CyclismActu.net

C'est peut-être l'une des espoirs les plus prometteuses du peloton féminin français, et elle compte bien prendre son envol chez FDJ-SUEZ ! Pour son retour au sein d'une équipe française, après ses débuts chez Arkéa puis deux années avec la DSM-firmenich, la talentueuse Léa Curinier (22 ans) compte bien poursuivre sa progression et confirmer les très belles promesses entrevues l'an passé. Originaire de Valence dans la Drôme, Léa Curinier est reconnue pour ses performances en contre-la-montre et sur les terrains montagneux. Deuxième de la Dwars door de Westhoek, 6e du Baloise Ladies Tour, 14e du premier Tour de l’Avenir féminin, mais aussi 22e au sommet du col du Tourmalet lors du dernier Tour de France Femmes, celle qui a grandi à Saint-Péray en Ardèche n'a qu'un objectif pour cette saison 2024 : lever les bras pour la première fois, comme Léa Curinier l'a confié au micro de Cyclism'Actu lors de la présentation de sa formation ce lundi, alors qu'elle revient de la Setmana Ciclista Valenciana où elle a pris la 12e place finale au général, juste derrière sa compatriote et leader Évita Muzic, une course remportée par la Suissesse Marlen Reusser.

Léa Curinier sur Cyclism'Actu, sa 1ère saison chez FDJ-SUEZ

 

Léa Curinier, si vous deviez vous présenter rapidement, pour ceux qui ne vous connaîtraient pas encore.

J'ai 22 ans, je viens de rejoindre la FDJ-SUEZ, et avant ça j'ai d'abord roulé pour l'équipe Arkéa, puis pour la DSM. Je suis plutôt une grimpeuse, j'aime bien quand la pente s'élève et que c'est un peu dur. J'apprécie aussi les étapes pour puncheuse, mais pas trop les sprints, même si j'arrive normalement pas trop mal à me positionner dans le peloton.

 

Racontez-nous les coulisses de ce transfert chez FDJ-SUEZ.

J'avais envie de retourner en France, et la FDJ-SUEZ est quand même une équipe qui se développe de plus en plus au plus haut niveau mondial. Et elle veut aussi me faire confiance et m'offrir certaines opportunités. Je pense qu'il est temps de passer un cap pour moi. Je me sens bien dans cette équipe là, il y a une bonne homogénéité et une bonne entente avec les filles. Il y a tout pour briller, ça va me donner confiance pour performer et continuer à me développer.

 

Vous sembliez pourtant bien installée chez DSM-firmenich et bien vous entendre avec Juliette Labous. Vous aviez vraiment envie de voir ailleurs ?

Oui, et puis c'est vrai que je suis aussi en étude en parallèle, et ça pouvait poser problème à DSM sur ce plan-là. C'est comme ça, ce n'est pas pour autant que je ne m'entends plus avec les filles de la DSM. Je suis juste contente de retrouver une équipe française.

 

Comment trouve-t-on ses marques au sein d'une armada comme la FDJ-SUEZ ?

Je connaissais déjà la plupart des Françaises, donc c'est plus facile pour s'intégrer. Et puis les étrangères sont quand même super sympas avec moi, donc je n'ai pas eu trop de difficultés à ce niveau-là. C'est sûr que c'est impressionnant d'être entourée de toutes ces leaders.

Publié le par Arthur DE SMEDT

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