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Cordon-Ragot : «Je me dis que si c'est ma dernière saison...»

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Mis à jour le par Jean-François QUENET
Photo : @Cyclismactu / CyclismActu.net

Audrey Cordon-Ragot opère son retour à la compétition dès ce vendredi avec son équipe Human Powered Health à l’occasion du Santos Tour Down Under (12-14 janvier) en Australie. La Française s'est posée quelques instants pour s'entretenir avec Cyclism'Actu à Adelaïde et ce, avant de prendre le départ du Santos Tour Down Under féminin - qui sera pour la deuxième fois classé en tant qu'épreuve WorldTour après l'an passé et qui se tiendra du 12 au 14 janvier prochain dans un format qui permettra à tous les profils de coureuses de pouvoir s'exprimer. Cette 8e édition s'élancera de Hahndorf et, comme en 2023, la première étape sera réservée aux sprinteuse, avec une arrivée à Campbeltown. Le lendemain ce sera aux puncheuses de briller, avec un circuit autour de la côte de Stirling (2km à 3,9%). Tandis que la 3e et dernière étape sera à cocher dans vos agenda, puisque pour la première fois de l'histoire du Tour Down Under féminin, la course se terminera au sommet du mythique Willunga Hill (3km à 7,4%).

Le parcours du Santos Tour Down Under Femmes 2024 !

 

Par rapport à votre précédente participation, vous semble-t-il que l’épreuve ait beaucoup changé ?

Les Australiennes disent que le Tour Down Under a vraiment beaucoup évolué (depuis le lancement de la version femmes en 2016). Quand j’y suis venue en 2018, ce n’était pas encore une épreuve du Women WorldTour, on était logées pendant quinze dans un collège, maintenant on est à l’hôtel Hilton comme les hommes, les femmes sont aussi arrivées au pouvoir, à la direction de course, auprès de Stuart (O’Grady). 

 

Est-ce une course d’entraînement pour vous ?

Au moins sur le Tour Down Under, en attendant la Cadel Evans (27 janvier), je suis plutôt en préparation. Je n’ai pas fait de préparation spécifique à la chaleur pour cette course. J’avais beaucoup souffert de la chaleur en 2018, ça s’annonce mieux cette fois. Je ne suis pas encore dans ma meilleure forme mais c’était prévu. Je suis dans une phase de progression pour arriver sur les classiques du mieux possible. C’est une autre façon de préparer la saison en courant ici plutôt qu’en s’entraînant en Espagne. J’aime l’atmosphère ici, c’est sans pression, relax, et je me dis que si c’est ma dernière saison, je serai contente d’avoir effectué cette dernière saison en venant en Australie en janvier. Je voulais faire un bloc de travail dans les conditions chaudes que l’on retrouvera probablement en France au moment des Jeux Olympiques où j’espère disputer la course sur route et le contre-la-montre. Et puis, je suis tranquille ici car en France, l’attention médiatique est plus sur le cyclo-cross… Pour le classement général du Tour Down Under, je roulerai pour ma coéquipière Ruth Edwards qui a gagné cette course en 2020. Elle est prête et motivée !

 

La course débutera par une minute de silence à la mémoire de Melissa Hoskins. Ressentez-vous une profonde émotion ici ?

On en a beaucoup parlé dans les médias en France aussi. Pour moi, ça a été un gros choc. Je n’arrivais pas à y croire. J’ai tout de suite envoyé un message à Nettie (Edmondson, la directrice de course) pour lui demander « comment tu vas » car je sais qu’elles étaient très proches. Je n’arrive pas à concevoir de perdre une coéquipière aussi proche de moi, alors, dans ces circonstances… C’est tellement tragique que c’est difficile d’avoir une opinion, on n’en sait pas plus, on est juste toutes choquées par la nouvelle et on pense à ses enfants et à sa famille.

Publié le par Jean-François QUENET

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