Giulio Pellizzari : «Je veux vraiment participer au Giro d’Italia…»
RouteL’Italie attend depuis des années un coureur capable de la ramener au sommet sur les Grands Tours. Giulio Pellizzari, porte les espoirs de la nation de Coppi, Bartali, Pantani, Nibali &co. En pleine ascension, l'Italien raconte combien deux Slovènes, Tadej Pogacar et Primoz Roglic, ont marqué son parcours. Interrogé par nos confrères de RTV Slovenija, il revient sur ce moment devenu fondateur : le jour où Pogacar l’avait rattrapé sur le Monte Pana avant de lui offrir ses lunettes. “Je pense que c’était l’un des plus beaux jours de ma vie.” confie-t-il encore. Sa sympathie pour le Slovène est profonde : “Les Italiens aiment vraiment Pogačar. Et moi aussi, je l’aime vraiment.”
Giulio Pellizzari, vainqueur d'étape sur la dernière Vuelta
"J’ai demandé à participer au Giro"
Mais c’est surtout auprès de Primoz Roglic, chez Red Bull–BORA–hansgrohe, que Pellizzari a grandi en 2025. Très vite, une complicité s’est installée : “Je pense que Primoz et moi sommes devenus de bons amis. J’ai adoré courir avec lui.” Après avoir travaillé pour le Slovène sur le Tour de Catalogne puis sur le Giro d'Italia, il a profité de son abandon pour mener sa propre course et terminer 6e du classement général. “J’ai tellement appris à ses côtés… J’espère courir encore avec lui l’an prochain, peut-être deux ou trois ans, selon ce qu’il veut.” Sa première grande victoire, il l’a obtenue à La Vuelta, avant de signer un nouveau top-6.
Pour 2026, il a exprimé son souhait à son équipe : “J’ai demandé à participer au Giro, mais on verra en décembre." Conscient des attentes italiennes, il reste lucide : "Je sais que les fans attendent. J’espère qu’ils n’attendront plus longtemps." Et il glisse un constat amer sur la pression nationale : "Quand un coureur a un mauvais jour, on dit déjà qu’il n’est pas Pantani."
Publié le par Titouan LABOURIE