Le calvaire d'Eli Iserbyt, rechute de sa blessure à l’artère iliaque

Eli Iserbyt a connu un sérieux revers dans sa convalescence après une opération de l’artère iliaque. On ne sait pas encore s’il pourra recourir cet hiver, ni quand. C’est ce qu’a déclaré son directeur sportif, Jurgen Mettepenningen, dimanche lors du Rapencross de Lokeren. "Nous traversons une période très difficile", a déclaré Mettepenningen au micro de nos confrères de Sporza. Eli Iserbyt devait initialement faire son retour à la compétition le 11 novembre, après un long calvaire. Le coureur a été opéré au début de l’année de son artère iliaque et a subi depuis trois nouvelles interventions pour résoudre un problème de nerf coincé, le syndrome du piriforme. La rééducation semblait bien se dérouler, mais dimanche à Lokeren, Mettepenningen a soudain donné des nouvelles inquiétantes de la récupération de son protégé.

"La question est de savoir ce qu’il peut encore supporter..."

"La blessure est réapparue", a-t-il confié. "La semaine prochaine, nous ferons de nouveaux examens et demanderons un second avis à l’hôpital universitaire de Gand. Mais je peux déjà dire que Niel est hors de portée. Il ne faut pas rêver." Mettepenningen s’est montré particulièrement pessimiste pour l’avenir proche : "Dans le meilleur des cas, Eli pourra recourir plus tard dans la saison, mais nous ne pourrons en dire plus qu’après les prochains tests. Il y a encore deux semaines, tout se déroulait comme prévu dans la préparation, mais il a connu une rechute à l’entraînement. Il s’est avéré que la blessure ne guérissait pas bien, et nous devons tout recommencer à zéro."

Iserbyt traverse une période extrêmement difficile, raconte encore Mettepenningen. "Eli est un sportif dans l’âme. Il fait tout pour son métier. Le cyclo-cross, c’est son travail, sa passion, sa vie. On lui retire un peu tout cela aujourd’hui, et c’est mentalement très dur." Mettepenningen ne veut donner aucune date pour un éventuel retour à la compétition : la priorité absolue est désormais la guérison complète d’Iserbyt. "Nous devons le remettre sur pied, aussi comme être humain. Et seulement ensuite, comme athlète. La question est de savoir ce qu’il peut encore supporter, physiquement et mentalement. C’est une période très éprouvante pour nous."