Clément Venturini : «La retraite à 32 ans, ce serait difficile à accepter»

À 32 ans, Clément Venturini sort d'un exercice 2025 plus que réussi. Vainqueur de la Coupe de France, récompensant sa régularité tout au long de la saison, le Français est pourtant l'un des nombreux coureurs de l'équipe Arkéa-B&B Hôtels à ne pas avoir de contrat pour la saison prochaine. Deuxième meilleur marqueur de points de son équipe sur la saison, le Lyonnais est désormais arrivé à un stade où il n'est plus sûr de pouvoir courir en 2026. Dans les colonnes de L'Equipe, le septuple champion de France de cyclo-cross a expliqué être dorénavant "obligé de penser à la retraite" avec toujours de fines pistes dans lesquelles résident ses principaux espoirs.

"Mes proches me disent de continuer à croire jusqu'à la fin"

"Les choses ne se passent pas comme prévu" a débuté Clément Venturini dans le média français. "Il reste encore quelques pistes minces. Je veux aller jusqu’au bout pour ne pas avoir de regrets. Je ne me voyais vraiment pas prendre ma retraite en 2026, et je ne le vois toujours pas. J’ai encore de l’énergie, mais je dois y réfléchir..." Dans son entourage, c'est donc l'incompréhension qui prime, tant sa saison 2025 était loin d'annoncer une retraite imminente : "Vu ma condition physique et mes récentes performances, la plupart des gens autour de moi ne comprennent pas comment cela pourrait finir. Ils me disent de continuer à croire jusqu’à la toute fin, tant que la porte n’est pas fermée."

"Certaines personnes choisissent leur propre fin ; Je n’aurais pas ce luxe si ça devait s’arrêter. C’est difficile à accepter." Le vainqueur de la Coupe de France 2025 n'a donc plus vraiment les cartes entre ses mains et fait un constat que Julien Vermote avait également effectué il y a quelques temps : "Certains veulent revitaliser leur équipe, et j’ai 32 ans, donc je suis trop vieux. Certains coureurs ne garantissent pas autant de points que moi, mais ils sont plus jeunes et apportent une perspective fraîche." Malgré tout, Clément Venturini se doit de penser à la retraite, surtout si ses exigeances ne sont pas respectées : "Je veux vraiment être coureur en 2026, mais pas dans n’importe quelles conditions. J’ai eu 12 excellentes années, dans de très bonnes équipes, mais je ne veux pas continuer à tout prix. Ce n’est pas que je sois devenu complaisant, mais à mon niveau d’attente, il doit bien y avoir quelque chose à respecter."