Primoz Roglic, la surprise : «Je suis fatigué, mais....»

Alors qu'il n'était pas censé reprendre la compétition aussi tôt, Primoz Roglic sera bien présent ce samedi sur la Clasica San Sebastian. Récent 8e du Tour de France, son premier terminé depuis 2020, le Slovène de la Red Bull-BORA-hansgrohe veut sans doute surfer sur sa bonne forme, avant d'effectuer une longue coupure, puisqu'il ne devrait pas s'aligner sur La Vuelta. Malgré un parcours qui lui convient plutôt bien, Roglic n'a participé qu'à deux reprises à la Klasikoa dans sa carrière, en 2017 (21e) et 2018 (abandon).

"Je ne sais même pas exactement qui prend le départ..."

Vous semblez fatigué. Dans quel état d’esprit êtes-vous à la veille de la course ?

Je suis fatigué, oui, mais comme je l’ai déjà dit, l’une des principales raisons pour lesquelles je suis ici, c’est parce que j’aime les gens, j’aime la région. Donc pourquoi pas ? J’ai envie de tenter ma chance demain, de donner le meilleur de moi-même, et on verra bien ce que ça donne. 

Est-ce que vous ressentez encore le besoin de prouver quelque chose ?

Pas du tout. Au final, c’est à nous de décider ce que signifie "tout donner", ce que représente une victoire, une deuxième ou une 10e place, ou même simplement finir la course. Je me sens libre par rapport à ça, je n’ai rien à prouver à personne. Je suis venu ici parce que j’aime l’ambiance, j’aime le public, le soutien. Ça devrait être une course difficile, mais aussi plaisante. On va voir ce qu’on peut faire avec l’équipe.

Appréciez-vous la dernière montée du parcours ?

Oh oui, même si la dernière est toujours une de trop ! Mais je la connais bien, c’est une montée traditionnelle ici. En réalité, je connais presque toutes les ascensions de la région à force d’y courir depuis des années. C’est typique : ce n’est pas une course très longue, mais elle ne déçoit jamais. Et même s’il n’y a que quelques centaines de mètres très raides, c’est un vrai défi à franchir.

À votre avis, qui sont les favoris pour demain ?

Honnêtement, je ne sais même pas exactement qui prend le départ. J’ai vu quelques gars aujourd’hui lors de la présentation des équipes, certains viennent du Tour de France. C’est sûr qu’ils auront le niveau et les jambes, mais aussi du repos maintenant. De notre côté aussi, les gars reviennent de stages en altitude, ils se préparent pour la Vuelta. Ce sera une course folle, c’est certain, dès le départ.