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Remco Evenepoel : «Pogacar pense qu'il peut gagner...»

Championnats du Monde
Mis à jour le par Arthur DE SMEDT
Photo : Sirotti / RTBF

Remco Evenepoel s'est dit "prêt" pour le contre-la-montre Élites Hommes, qui ouvrira le bal dimanche après-midi de ces Championnats du monde sur route 2025 historiques disputés à Kigali, sur le continent africain. Arrivé jeudi soir dans la capitale rwandaise, le Belge a effectué ce vendredi une première sortie à vélo de 120 kilomètres avant de s'exprimer plus tard dans la soirée auprès des médias Belges. Le double tenant du titre visera un accomplissement rare dans l'histoire de l'exercice chronométré : un troisième maillot arc-en-ciel de suite, un exploit que seuls l'Australien Michael Rogers (2003-2005) et l'Allemand Tony Martin (2011-2013) ont réussi jusqu'ici. "Je ne veux pas faire de déclarations exagérées, mais je pense que je ne me suis jamais senti aussi bien au cours de cette saison", a confié au Het Laatste Nieuws celui qui aura comme principal rival un certain Tadej Pogacar...

Evenepoel et Pogacar ont reconnu le parcours vendredi

 

"Le parcours est difficile, mais..."

"J’ai pu bien me préparer, avec un camp d’entraînement d’un mois, et j’ai cinq mois de course derrière moi, comme c’est généralement le cas pour ceux qui visent le Tour de France. Je ne suis donc pas surpris de me sentir ainsi. C’est la première fois que j’arrive à tout bien faire à l’entraînement. J’ai consacré une longue période de préparation pour être au top ici, aux Mondiaux, mais aussi pour les Championnats d’Europe et le Tour de Lombardie. Je suis prêt. Une fois que vous portez le maillot arc-en-ciel, vous n’avez vraiment pas envie de l’abandonner, surtout si vous savez que le parcours vous convient bien. Pour moi, c’est un grand défi de faire cette liste de triple vainqueur consécutif avec Rogers et Martin, et peut-être même d’aller plus loin. Ce serait formidable d’atteindre ce record ici même", a poursuivi Remco Evenepoel, qui apprécie ce parcours de 40,6 km qu'il a donc pu reconnaître un peu vendredi.

"J’aime bien, des routes larges, beaucoup de lignes droites et beaucoup de kilomètres où il faut rester en position aérodynamique. Il y aura beaucoup de changements de rythme, ce qui rend l’épreuve encore plus difficile, mais j’aime bien ce genre de choses. Il ne faut pas trop forcer au début, car les montées les plus dures se trouvent dans le final, où il faut rouler à plat au moins deux fois. Les dix dernières minutes seront très intenses. Le parcours est difficile, mais ce n’est pas un chrono de montagne non plus. Ce sont plutôt des courtes bosses, un peu comme dans les Ardennes. Il y aura aussi des pavés, mais ça ne va pas changer grand-chose. C’est un très beau parcours", s'est-il réjoui.

 

"Si Pogacar est là, c’est qu’il pense qu’il peut gagner"

Forcément favori à sa propre succession, Evenepoel devra toutefois venir à bout d'un Tadej Pogacar qui compte bien le pousser dans ses derniers retranchements sur ce tracé difficile. "S’il est là, c’est qu’il pense qu’il peut gagner. Je dois me concentrer sur ma prestation, mais ça va être un beau challenge". Après son échec sur le Tour de France, le double champion olymique entend bien donner un peu plus d'éclat à sa saison avec des titres internationaux. "Est-ce que gagner des titres ici donnerait-il une meilleure couleur à ma saison ? Pas tout à fait, c’est encore une année compliquée, mais je pense que tout le monde serait heureux de gagner un titre mondial et peut-être même un titre européen. Avec deux victoires sur les quatre disponibles, entre Kigali et Drôme-Ardèche, ma saison serait certainement meilleure. Et puis il y a aussi la Tour de Lombardie… J’ai encore cinq belles opportunités", a-t-il conclu.

Publié le par Arthur DE SMEDT

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