Juliette Labous : «Quelques petits soucis de communication»
Championnats du mondeLa déception est à la hauteur de l'énorme attente que suscitait cette équipe de France, probablement l'une des meilleures jamais alignées, avant la course en ligne des Mondiaux de Kigali. Avec un collectif impressionnant sur le papier autour de Pauline Ferrand-Prévot, les Françaises ne visaient rien d'autre que le titre mondial au Rwanda, le premier depuis 2014 et celui de PFP. Mais comme bon nombre d'autres nations favorites, les Bleues se sont plantées ce samedi après avoir couru à l'envers dans la dernière heure de course, laissant la surprise canadienne Magdeleine Vallières triompher. Résultat, aucune représentante dans le top 10, et une 13e place comme meilleure résultat avec Juliette Labous, qui s'était pourtant sacrifiée un peu plus tôt pour tenter de rétablir la situation en faveur de la vainqueure du Tour de France Femmes, finalement seulement 16e sur la ligne.
Magdeleine Vallieres est la nouvelle championne du monde
"Je me suis sacrifiée et au final... Il faudra se poser pour voir ce qu'on a mal fait"
Un bilan forcément loin de ce qui était espéré, et les Françaises étaient les premières à être déçues après l'arrivée, à l'image de Juliette Labous. "On était venues pour le titre. On peut vraiment être déçues. Les filles n'étaient pas forcément super bien, donc on n'était pas super bien à ce niveau-là. En plus de quelques petites erreurs quand le groupe d'Evita Muzic part (à 35 km de l'arrivée, ndlr) et on savait qu'elle n'était pas bien. On n'aurait pas dû laisser un aussi gros écart", a expliqué au micro de France Télévision une Juliette Labous lucide et réaliste après cet échec. "Quelques petits soucis de communication et de jugement sur les sensations. Je me suis sacrifiée et au final, ça ne l'a pas fait. J'ai tout fait pour que Pauline Ferrand-Prévot puisse rentrer devant. On n'était pas loin. On a tout donné à la fin. Il faudra se poser pour voir ce qu'on a mal fait. Tout n'a pas été parfait. La vraie erreur qu'on a faite, c'est de laisser trop d'écart sur l'échappée", a-t-elle conclu.
Publié le par Arthur DE SMEDT