+
A LA UNE

Jay Vine : «Le maillot arc-en-ciel ? Ce sera l'an prochain»

Championnats du Monde
Mis à jour le par Noah VIGNAUD
Photo : @TeamEmiratesUAE

Les Championnats du Monde démarraient ce dimanche à Kigali, avec au programme de cette première journée les épreuves chronométrées. Si on s'attendait à un duel entre Remco Evenepoel et Tadej Pogacar, il n'en a finalement rien été. Surpuissant et intouchable, le double champion du monde en titre a conservé son titre haut la main, écrasant le contre-la-montre et son rival slovène, qu'il a même rattrapé dans le final. Le seul qui est parvenu à tenir le rythme insensé d'Evenepoel, c'est l'Australien Jay Vine, qui termine à 1'14" du triple tenant du titre et s'offre une superbe médaille d'argent. Cette grande performance vient confirmer la forme du moment de l'Australien, vainqueur de trois étapes sur la Vuelta en plus du classement de la montagne.

La réaction de Jay Vine, vice champion du monde

 

"Avec la Vuelta, ce n'était pas la préparation idéale..."

Après la course, Jay Vine est revenu sur sa superbe performance : "L’an dernier, j’étais en lice pour une médaille, mais je n’ai pas réussi à la décrocher. Cette année, c’est un peu une rédemption. Après avoir vu le parcours il y a un an, je me suis dit que ce serait ma chance cette année de réaliser une belle performance. La préparation n’a pas été exactement celle prévue, avec la Vuelta ajoutée à mon programme à seulement quatre semaines du départ. Ce n’était pas le plan initial, mais au final, ça a quand même fonctionné. Je crois que je n’aurais pas pu faire un meilleur contre-la-montre".

Il poursuit sur cette préparation tronquée par la Vuelta : "À la base je devais faire un long stage de trois semaines en Andorre spécialement pour préparer le chrono. Mais quand l’équipe te demande d’aller sur la Vuelta, tu ne dis pas non. Ce n’était pas la préparation idéale. L’an dernier, il m’avait fallu dix jours après la Vuelta pour retrouver le rythme avant les Mondiaux, et j’étais arrivé limite prêt pour le chrono. Cette année, j’ai terminé la Vuelta en meilleure condition, pas complètement vidé. J’ai juste entretenu la machine, pris deux jours tranquilles ici, fait une reconnaissance, et j’ai pu sortir un très bon chrono. J’en suis vraiment fier".


"Décrocher ce maillot dans le futur, ce serait un rêve absolu"

Il explique la stratégie qu'il a mise en place : "Le parcours était long, difficile, mais j’ai senti que je devenais de plus en plus fort au fil des kilomètres J’avais un plan de gestion d’effort en arrivant. Au départ, vu la météo ici, on avait prévu de partir fort et de gérer sur les dix derniers kilomètres et les deux dernières bosses. Mais après la reconnaissance d’hier, on a vite changé de stratégie : garder de l’énergie au départ pour tout donner sur les pavés de la dernière montée. La pénultième côte était vraiment raide, et dans le secteur pavé, on pouvait perdre facilement vingt secondes si on ne mettait pas assez de puissance".

Enfin, il conclut sur son rêve de remporter un jour l'épreuve chronométrée des Championnats du Monde : "Je suis très satisfait de ma performance. Le maillot arc-en-ciel l'an prochain ? Bien sûr, ça dépendra du parcours, mais j’espère vraiment décrocher ce maillot dans le futur. Le chrono, c’est ma discipline préférée. Porter l’arc-en-ciel et monter sur le podium en entendant l’hymne national serait un rêve. Un rêve absolu", conclut-il.

Publié le par Noah VIGNAUD

Vous avez aimé cet article, partagez le ! 

A LIRE AUSSI

CHAMPIONNATS DU MONDE

C'est réel... les Émirats construisent bien une montagne

CHAMPIONNATS DU MONDE

Lavreysen : "Remporter 4 titres sur ces Mondiaux..."

 

A la Une