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Evenepoel : «J’espère continuer comme ça jusqu’à dimanche»

Championnats du Monde
Mis à jour le par Paul-Antoine STEVENIN
Photo : @Sirotti / @UCI

Le contrat a été parfaitement rempli par Remco Evenepoel ! Vainqueur du contre-la-montre des Championnats du Monde avec une confortable avance sur Jay Vine, le désormais triple champion du monde de l'exercice solitaire s'est même payé le luxe de rattraper et déposer Tadej Pogacar dans les derniers kilomètres du parcours, parachevant ainsi sa victoire et sa domination sur l'exercice. Désormais, rendez-vous dimanche prochain pour la revanche sur la course en ligne.

Remco Evenepoel, triple champion du monde du chrono

 

"C'est mon titre avec le plus grand écart"

Interrogé à ce sujet, Remco Evenepoel a expliqué la sensation au moment où il a rattrapé son rival slovène : "Sur une course comme celle-ci, ce n’est pas important de savoir qui c’est. Sur les pavés, quand j’ai vu que je me rapprochais de lui, je savais que je devais insister. Je ne voulais pas aller au-delà de la limite car la fin était difficile. Je voulais juste pousser au maximum lors de la première ascension et récupérer dans les descentes. C'était douloureux, car c'était les deux derniers kilomètres de la course, et la route avec le vélo de contre-la-montre était vraiment mauvaise, mais à la fin, une fois que j'ai vu Tadej Pogacar dans la montée, je me suis donné pour objectif de me rapprocher le plus possible. Mais ce n'était pas le but du jour, le but du jour était de gagner et de me concentrer sur mon effort."

C'est donc un succès acquis avec la manière et qui va le mettre en confiance pour les prochains jours et qui lui aura également permis de découvrir les conditions de course particulières au Rwanda : "C'était l'une de mes plus belles performances lors d'un contre-la-montre. C'est le genre de parcours que j'aime bien avec des courts passages à une grande puissance et des passages où on peut plus récupère. C'était très différent de mes deux titres précédents. C'est mon titre avec le plus grand écart, donc c'est quelque chose de très positif. C'était aussi la course la plus difficile. Et je pense qu'en général, c'était l'une des plus difficiles que j'ai pu faire à cause de l'altitude, la chaleur, le dénivelé...  Toutes les montées étaient pentues au début, puis ça temporisait au sommet, donc il fallait vraiment pousser au début et avoir un rythme stable au sommet. J’espère pouvoir continuer ainsi jusqu’à dimanche prochain. C’est un grand boost de motivation."

Publié le par Paul-Antoine STEVENIN

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