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Marie Le Net : «Je lui en dois 10 000 à Léa Curinier...»

Championnats de France
Mis à jour le par Arthur DE SMEDT
Photo : @DepVendee

Sa joie et son grand sourire étaient communicatifs après la ligne d'arrivée. Toujours aussi expressive, même si elle avait bien du mal à réaliser ce qu'elle venait d'accomplir, Marie Le Net a sans surprise fondu en larmes et laissé éclater ses émotions après être devenue ce samedi 28 juin championne de France pour la première fois. Passée si proche du titre national à de nombreuses reprises, dont une 2e place frustrante il y a deux ans, la Bretonne prend sa revanche aux Herbiers et est ainsi récompensée à 25 ans avec la plus belle victoire de sa carrière. Un bonheur auquel le coureuse de la FDJ-SUEZ n'osait même croire au moment de revenir sur sa course en interview. "C'est à vous de me dire ce qu'il se passe, je ne comprends pas ce qu'il s'est passé... Franchement, je n'y crois pas", a-t-elle commencé par réagir.

L'énorme joie de Marie Le Net après son titre

 

"Ce maillot bleu-blanc-rouge... c'est trop beau pour être vrai"

"Désolé...", a poursuivi Marie Le Net, à la recherche de ses mots et de son calme. "On sait que le championnat de France est une course ouverte, tout peut arriver. Donc limite, parfois on se dit que c'est trop beau pour être vrai. Et au final, j'ai l'impression qu'on a contrôlé la course de A à Z. Je savais qu'il fallait toujours avoir un coup d'avance, c'est ce que j'ai essayé de faire. Au début on était trois, puis ensuite avec Léa (Curinier, 2e à l'arrivée, ndlr). Il ne fallait pas céder à la pression, toutjours rester en contrôle. Et je ne remercierai jamais assez toutes mes coéquipières. Léa bien sûr, car elle s'est sacrifiée, mais aussi toutes les filles derrière. Ce maillot bleu-blanc-rouge... je ne l'ai pas encore sur moi, je n'y crois pas. On sait que tout le monde veut l'avoir, notre force, ça a été notre collectif. Et je crois que la chance était de mon côté aujourd'hui, ça aurait pu être n'importe qui. Pourquoi c'est moi qui suis partie devant, je ne sais pas", a-t-elle expliqué, un peu perdue, avant d'être rejointe par Léa Curinier, la vice-championne de France qui l'a bien aidée dans le final.

"Je lui en dois 10 000 à Léa... Je te suis redevable à vie, franchement merci pour tout", a-t-elle tenu à lui rendre hommage. Curinier a alors à son tour analysé cette course parfaite de la FDJ-SUEZ. "On a essayé de communiquer, au début je n'avais pas de super sensations, avec la chaleur et tout. Cela faisait un moment qu'on était devant, ça commençait à être dur. Marie était la meilleure carte en cas de sprint, ce n'est pas ma force. J'ai essayé d'en mettre une avant le dernier passage sur la ligne, puis elle a réussi à partir avec Julie (Bégo). J'ai fait le forcing pour revenir derrière, et elle a fini le boulot comme il fallait, contente de faire 1 et 2, on a fait le job", a-t-elle conclu.

Publié le par Arthur DE SMEDT

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