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Anthony Turgis privé de Classiques : «Ça fait mal et ça fait bizarre»

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Mis à jour le par Audrey QUETARD
Photo : Sirotti

On ne verra pas de coureur arborer les couleurs de TotalEnergies sur l'Omloop Het Nieuwsblad, ni sur Milan-San Remo ou le Tour des Flandres. Pour Anthony Turgis, familier de ces classiques printannières, la non-sélection de sa formation est forcément frustrante. "Je savais qu'en n'étant pas invité d'office, il y avait un risque. Je me doutais que ça serait serré car il y a beaucoup de candidats, notamment des équipes qui sont en plein développement. D'un côté, c'est normal que ça tourne. De l'autre, quand on a brillé plusieurs fois sur des courses comme Milan-San Remo, on s'attend quand même à être invité", confie-t-il dans un entretien à Direct VéloRésigné, le Français de 29 ans n'en reste pas moins " déçu", car "Milan-San Remo et le Tour des Flandres sont les deux plus grosses courses de mon calendrier habituellement"

Benoît Genauzeau à notre micro !

 

Paris-Roubaix, un "rendez-vous coché"

Une décision difficile à avaler, d'autant qu'Anthony Turgis avait performé sur ces classiques ces dernières saisons : quatrième  sur le Ronde, deuxième de Milan-San Remo, A travers la Flandre et sur l'E3 Saxo Classic. "Ça fait mal et ça fait bizarre de se dire qu'on ne va pas participer, renchérit le puncheur de la structure vendéenne. Cependant, il est maintenant important de regarder à nouveau vers l’avenir."

"Par exemple, je vais faire mon retour sur Le Samyn alors que je n'y allais jamais (une participation en 2015). D'habitude, ça faisait trop avec l'enchaînement de Nieuwsblad et Kuurne, dans la perspective des Monuments. Mais cette fois, j'y serai. Il y a quelques autres ajustements également mais dans tous les cas, Milan-San Remo et le Tour des Flandres sont des courses irremplaçables." Reste Paris-Roubaix, "un rendez-vous coché" dans son agenda : "J'y ai été moins en réussite qu'à San Remo ou aux Flandres jusque-là mais on ne sait jamais. On sait que c'est toujours la loterie à Roubaix et qu'il faut être dans un très grand jour pour espérer faire un truc. Mais j'y crois toujours."

Publié le par Audrey QUETARD

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