Puck Pieterse: «J'étais sûre de pouvoir gagner si...»

C'est la coureuse du moment ! Après un début de saison de cyclo-cross quelque peu décevant, Puck Pieterse (Alpecin-Deceuninck) a retrouvé son niveau sur ses derniers jours. Victoire sur la Coupe du Monde à Gavere, victoire sur le Telenet Superprestige à Diegem... et désormais victoire sur la Coupe du Monde à Hulst. Au terme d'une bataille de tous les instants, Pieterse a finalement réussi à faire la différence dans les ultimes hectomètres pour venir chercher son 3e succès consécutif. "J'avais une avance de dix à vingt secondes tout au long du cross", a déclaré la Néerlandaise à l'arrivée. "Dans le dernier tour, je savais que Lucinda (Brand) et Ceylin (Alvarado) allaient tout donner. Quinze secondes, ce n'est pas grand-chose en un seul tour. Et puis j'ai fait une erreur sur une partie pas si difficile, j'ai dû poser un pied à terre. Là, j'ai vu mon avance disparaître. Mais après la montée raide, il y avait des virages et des relances, j’étais à mon avantage, donc j’étais sûre de pouvoir gagner si j’étais toujours devant au sommet."

"Difficile de rester attentif"

"Le parcours est toujours assez délicat ici. C'était glissant. Je ne voyais pas vraiment ce qu'ils faisaient derrière moi. De temps en temps, j'entendais combien de secondes il me restait, mais c'était difficile parce qu'il y avait tellement de monde. Il fallait donc se baser sur mon ressenti. Aux endroits où j’ai pu regarder un peu derrière, j’ai vu que l'écart restait toujours un peu le même", poursuit Pieterse, qui a néanmoins été mis sous pression par Ceylin del Carmen Alvarado (Alpecin-Deceuninck), Lucinda Brand (Baloise Trek Lions) et Fem van Empel (Jumbo-Visma). "A Gavere, Diegem et Hulst, j'avais toujours une petite avance au départ. D'une part, c'est très bien, car vous pouvez choisir vos trajectoires. Mais d’un autre côté, vous êtes constamment confronté à une pression venant de derrière. Bien sûr, ils ne sont jamais loin. Il est donc difficile de rester attentif."