Affaire R. Kreuziger - O. Tinkoff ne lâche pas l'affaire

Monté au créneau une première fois suite à la suspension officiel de son coureur Roman Kreuziger, Oleg Tinkoff a réagit aux propos de Brian Cookson qui lui avait répondu. le patron de la Tinkoff-Saxo a envoyé une lettre ouverte à l'UCI en condamnant leur procédé : " En mai 2014, peu de temps avant le départ du Tour de France, l'UCI nous a formellement indiqué qu'elle comptait entamer une procédure contre le coureur, mais rien n'avait été dit à propos d'une possible suspension. L'équipe ne l'avait pas suspendu mais avait décidé, avec son accord, de ne pas le sélectionner pour le Tour de France afin de le protéger, ainsi que le reste de l'équipe, de l'attention des médias".

Peu après, l'équipe avait décidé de l'aligner sur le Tour de Pologne. Une décision critiquée par Brian Cookson, mais légitime pour le milliardaire russe : "Plus d'un mois après cette annonce, nous espérions pouvoir compter sur lui sur le Tour de Pologne. Après tout, nous avons un contrat avec lui et nous lui payons un salaire". Après la suspension, impossible donc de le sélectionner.

C'est d'ailleurs cette interdiction de course qui a le don d'énerver Oleg Tinkoff : "Ce qui nous semble inexplicable, c'est que l'UCI peu décider n'importe comment et rétroactivement de l'interprétation de son règlement. Depuis 2011 et l'arrivée des passeports sanguins, les coureurs n'ont jamais été suspendu pour une irrégularité constatée. Qu'est ce qui a changé depuis le 1er août 2014 ?". L'affaire entre les deux hommes est elle en tout cas, loin d'être finie.