En savoir plus
Site web : https://www.editions-heraclite.fr/
Facebook : https://www.facebook.com/Editions-H%C3%A9raclite-1691904587754046/
Instagram : https://www.instagram.com/editionsheraclite/
Tout le monde connaît la grande histoire du Tour de France. Très peu connaissent les petites histoires que la France lui a offert. Le long de ses 3 500 kilomètres, la Grande Boucle traverse chaque été un pays plus vaste que ses frontières : celui de la mémoire populaire. On y parle d’étapes mythiques, d’exploits retransmis à des millions de téléspectateurs, de cols gravis en danseuse… Mais derrière ces images télévisuelles, un autre Tour existe, discret, ancré, viscéral, celui des territoires qui l’ont vu passer, revenir, parfois oublier. Et si l’on racontait le Tour non plus depuis ses podiums, mais depuis ses bas-côtés ? C’est l’ambition du livre Il était une fois le Tour de France en Beaujolais, Lyonnais et Bourgogne, publié aux Éditions Héraclite, et signé par Jean-Paul Ollivier, voix historique de la Grande Boucle, et Albine Novarino-Pothier, romancière enracinée dans le sud de la Bourgogne.
Il était une fois le Tour de France en Beaujolais, Lyonnais et Bourgogne est publié à l’occasion du lancement du Tour de France 2025, dans une volonté assumée de reconnecter le grand récit national du vélo avec les mémoires locales.
Le livre est disponible :
Pour la première fois, un ouvrage consacre un récit exclusif à ces trois régions fondatrices du cyclisme français, terres de champions, de clubs, d’étapes-clés. Ni compilation de palmarès, ni ouvrage de niche : ce livre documente et met en récit les mémoires invisibles du Tour, depuis les routes secondaires du Beaujolais jusqu’aux foules de Chalon ou Dijon, en passant par les exploits oubliés des coureurs du cru. Une plongée sensible et rigoureuse dans ce que le vélo dit de nos territoires, et dans ce que nos territoires racontent au vélo.
En savoir plus
Site web : https://www.editions-heraclite.fr/
Facebook : https://www.facebook.com/Editions-H%C3%A9raclite-1691904587754046/
Instagram : https://www.instagram.com/editionsheraclite/
Le Tour de France est trop souvent raconté comme un simple palmarès. Ce livre propose une autre approche : faire des territoires les personnages principaux. Ici, on ne suit pas simplement les coureurs, on suit les routes. On observe comment elles façonnent les hommes, les équipes, les récits. À travers les monts du Beaujolais, les pentes du Brionnais et les rues sinueuses de Mâcon ou Auxerre, c’est une cartographie émotionnelle du cyclisme qui se dessine.
Dans ces pages, les étapes ne sont pas réduites à leurs vainqueurs. Elles sont reconstruites dans leur contexte : l’ambiance du public, les enjeux locaux, les souvenirs des spectateurs. Une montée dans les bois du Haut Beaujolais devient un théâtre antique. Une arrivée en bord de Saône se mue en fresque populaire. Chaque étape est une scène de roman que les auteurs s’attachent à faire revivre, avec une minutie documentaire et une sensibilité rare.
Le livre parle d’un cyclisme incarné et charnel, de sueur, de silence et de vent, de visages ridés par l’effort et de familles massées sur le bas-côté. Il s’intéresse autant à l’histoire officielle du Tour qu’à ses marges : les jeunes licenciés des clubs locaux, les organisateurs de courses locales, les coureurs oubliés dont les noms n’ont pas toujours franchi les frontières de leur région, mais qui, l’espace d’un jour, d’un exploit, ont tutoyé l’élite.
Dans ces pages, le Tour retrouve un visage humain. Celui d’Antonin Rolland, par exemple, modeste et brillant coureur du beaujolais, qui assista Louison Bobet avant d’écrire ses propres lignes de gloire. Celui de Robert Alban, lui aussi coureur beaujolais, courageux, opiniâtre, étant parvenu à grimper sur les podiums du classement général du Tour. Celui de Bernard Thévenet bien sûr, deux fois vainqueur du Tour, figure tutélaire du cyclisme français, dont l’enfance en Saône-et-Loire est ici racontée comme une ascension parallèle à celle des cols qu’il gravira plus tard.
Ces portraits - la liste n’est pas exhaustive - ne sont pas des éloges figés. Ils sont traversés de doutes, de blessures, de petits riens, de grandes douleurs et de joies immenses. Ils permettent de comprendre le lien intime entre une région et ses champions, et révèlent un pan entier du patrimoine immatériel français : celui de l’admiration populaire, de la transmission orale, des récits de famille autour d’un héros local.
Jean-Paul Ollivier, affectueusement surnommé Paulo la Science, est sans aucun doute à ce jour le meilleur connaisseur du Tour de France. Journaliste en poste au service des sports d’Antenne 2 puis de France 2 de 1975 à 2017, il a commenté la Grande Boucle durant plusieurs dizaines d’années. Il nous livre dans cet ouvrage ses meilleurs souvenirs du passage du Tour dans le Beaujolais, le Lyonnais et la Bourgogne, aux côtés d’Albine Novarino-Pothier, romancière résidant dans le Brionnais qui, en parfaite complice, joue la commentatrice des villes et villages traversés.
Au milieu de ces étapes mythiques racontées, découvrez aussi dans ces pages une galerie de portraits des meilleurs coureurs de ces régions, d’Antonin Rolland à Bernard Thévenet, en passant par Robert Alban et bien d’autres, ainsi que de nombreuses anecdotes sur tout ce qui a pu forger les légendes cyclistes locales : clubs, courses locales, etc. Partez sans attendre, comme sur le tansad de la moto de nos acolytes, à la découverte du Beaujolais, du Lyonnais et de la Bourgogne, qui comptent parmi les terres cyclistes les plus fertiles de France.
À cette relecture géographique du Tour s’ajoute une polyphonie d’écriture, rendue possible par la complémentarité singulière de ses deux auteurs. Jean-Paul Ollivier, c’est l’encyclopédie vivante du Tour. Journaliste sportif pendant près de 30 ans à Antenne 2 puis France 2, il a commenté des centaines d’étapes, suivi le peloton depuis une moto ou les studios, et publié plusieurs ouvrages de référence. Il connaît chaque virage, chaque montée, chaque duel. Mais ce qui frappe ici, c’est sa capacité à raconter sans jamais écraser. Et à offrir, à transmettre, à déplier les souvenirs sans les imposer.
Albine Novarino-Pothier, professeure de Lettres, romancière, anthologiste et chroniqueuse, réside dans le Brionnais. Elle apporte au récit une densité littéraire et émotionnelle. Sincère amoureuse du Beaujolais et de la Bourgogne, elle décrit les paysages comme un poème, un cycliste comme un personnage de fiction. Sa prose donne de l’épaisseur à la narration, un cadre qui réenchante le sport. Ensemble, ils tissent un ouvrage plein d’anecdotes, entre histoire, chronique et récit. Il en résulte un livre qui se lit comme un voyage.