Tour de France - Groenewegen gagne devant Gaviria et Sagan

Au terme d'une course où il ne s'est quasiment rien passé durant les 220 premiers kilomètres, Dylan Groenewegen (LottoNL-Jumbo) a remporté la 7e étape du Tour de France. Le Néerlandais a fait parler sa puissance dans la dernière ligne droite pour s'imposer devant Fernando Gaviria (Quick-Step Floors), Peter Sagan (Bora-Hansgrohe), Arnaud Démare (Groupama-FDJ) et Christophe Laporte (Cofidis). Greg Van Avermaet (BMC) reste tranquillement leader du classement général devant Geraint Thomas (Team Sky).

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— Le Tour de France (@LeTour) 13 juillet 2018

Un départ inattendu

Au départ de l'étape, personne ne semble vouloir prendre l'échappée du jour. Il faut attendre une attaque de Thomas Degand (Wanty-Groupe Gobert) qui sort seul pour voir la première échappée du jour. Mais le Belge se relève quelques kilomètres plus loin et se laisse avaler par le peloton, car il n'a visiblement pas envie de faire plus de 200km seul à l'avant. C'est alors qu'une dizaine de coureurs s'échappe, et on retrouve dans ce groupe des costauds comme Yves Lampaert (Quick-Step Floors), Oliver Naesen et Tony Gallopin (AG2R La Mondiale), Arthur Vichot (Groupama-FDJ), Thomas De Gendt (Lotto-Soudal) ou encore Lukas Pöstlberger (Bora-Hansgrohe). Ce groupe parvient à prendre 20 secondes d'avance mais l'équipe LottoNL-Jumbo, non représentée à l'avant, roule fort en tête de peloton et parvient à faire la jonction. Après quelques minutes d'attente, Yoann Offredo (Wanty-Groupe Gobert) attaque à son tour en solitaire, formant ainsi la première véritable échappée du jour, alors qu'il reste 200km à parcourir.

Légère tentative de bordures

Pendant environ 100km, la situation ne va pas évoluer. Devant, Offredo a creusé un bel écart mais sait pertinemment qu'il n'a aucune chance, alors que derrière, le peloton ne lui laisse pas une avance considérable. A environ 100km de l'arrivée, sur une route dégagée et balayée par un léger vent, les équipes AG2R La Mondiale et Trek-Segafredo tentent un coup de bordure. Quelques sprinteurs sont piégés, comme Arnaud Démare et André Greipel, mais aucun favori n'a été laché à l'exception de Dan Martin (UAE Team Emirates). Mais cette tentative ne dure pas et tout rentre dans l'ordre quelques minutes après. Cette accélération a eu pour effet de mettre un terme à l'échappée d'Offredo, repris par le peloton. Le rythme redevient très lent et Laurent Pichon (Fortuneo-Samsic) en profite pour attaquer. Là encore, il sort seul, et donc sans grand espoir. De fait, le peloton gère facilement l'écart et rattrape finalement le Français juste après le sprint intermédiaire. Lors du point bonus, le maillot jaune Greg Van Avermaet prend 3 secondes de bonification et accentue légèrement son avance sur ses poursuivants. A 30km de l'arrivée, le peloton est groupé et tout le monde attend le sprint.

Groenewegen plus fort que Gaviria et Sagan

Les choses sérieuses débutent enfin à 8km de l'arrivée, où les équipes de sprinteurs accélèrent subitement afin de placer leurs leaders. Le peloton devient nerveux et Olivier Le Gac (Groupama-FDJ) est victime d'une chute. Mais la Groupama-FDJ est malgré tout bien placé et mène le peloton sous la flamme rouge. Cependant, la formation française est débordée par la Quick-Step Floors qui emmène parfaitement Gaviria. Le Colombien lance le sprint mais il est dépassé par un Dylan Groenewegen surpuissant qui s'impose facilement devant Gaviria et Sagan. C'est la 2e victoire du Néerlandais sur le Tour de France après son succès sur les Champs-Elysées l'an passé.

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