Tour d'Italie - Nibali : «La réalité des faits doit être acceptée...»

"La réalité des faits doit être acceptée mais, en même temps, également confrontée à la détermination". Philosophe, Vincenzo Nibali (Trek-Segafredo) sait que l'objectif de remporter son troisième Tour d'Italie s'éloigne. Décroché dimanche sur les pentes de Piancavallo, l'Italien a concédé plus d'1'30'' sur le vainqueur Tao Geoghegan Hart (INEOS Grenadiers). Mais la dernière semaine qui comprend trois arrivées en altitude maintiennent encore le suspense du classement général.

Vidéo - Giro 2020 - Tao Geoghegan Hart remporte la 15e étape

"Il reste encore une semaine et les enjeux sont toujours élevés"

Le Requin de Messine avait fait basculer la course au Giro 2016 dans la troisième semaine de course avec une brillante victoire à Risoul. Quatre ans plus tard, le leader d'une équipe Trek-Segafredo diminuée après les abandons de Giulio Ciccone et Gianluca Brambilla, a-t-il encore les jambes pour réaliser un coup de poker ? "Je me suis défendu et j'ai limité les pertes car au final, il reste encore une semaine et les enjeux sont toujours élevés. Kelderman a confirmé l'impression que j'ai eue, et Almeida se montre très fort."

La realtà dei fatti deve essere accettata ma, allo stesso tempo, affrontata con la massima determinazione 👊
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The reality of the facts must be accepted but, at the same time, also faced with determination �'�#Giro 🦈 @giroditalia

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— Vincenzo Nibali (@vincenzonibali) October 18, 2020

Paolo Slongo, entraîneur de Vincenzo Nibali : "Le Giro est toujours ouvert aux sept ou huit premiers coureurs compte tenu des étapes qui nous attendent"

Désormais septième du classement général à plus de trois minutes de Joao Almeida (Deceuninck-Quick Step), Vincenzo Nibali garde espoir de retrouver une bonne condition, à en croire son entraîneur, Paolo Slongo. "Nous sommes dans la lignée d'un Nibali compétitif dans les Grands Tours. Il faut juste reconnaître que pour le moment, il y a des coureurs qui vont mieux que lui. Vincenzo est toujours compétitif, il faudra peut-être du temps pour passer à la vitesse supérieure, [...], notre force au fil des ans a été la constance. Le Giro est toujours ouvert aux sept ou huit premiers coureurs compte tenu des étapes qui nous attendent".