Tour d'Italie - Bardet, Carapaz, Yates... les favoris de ce 105e Giro !?

Par Nicola CANDONI le 06/05/2022 à 11:30

Photo : Sirotti

Gravement tombé à l'entraîntement en janvier, Egan Bernal (INEOS Grenadiers) ne pourra pas défendre son titre sur le Tour d'Italie 2022. En l'absence également de Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) et de Primoz Roglic (Jumbo-Visma), la 105e édition s'annonce assez ouverte. Entre ceux qui ont brillé en 2022, comme Romain Bardet (Team DSM), ceux qui connaissent le Giro sur le bout des pédales, tels Simon Yates (BikeExchange-Jayco), et les étoiles montantes comme Joao Almeida (UAE Team Emirates)... le plateau est relevé et homogène. Ajoutons-y Richard Carapaz (INEOS Grenadiers), Pello Bilbao (Bahrain-Victorious), Miguel Angel Lopez (Astana Qazaqstan), Guillaume Martin (Cofidis) et quelques autres, et nous obtenons un tour d'horizon de quatorze coureurs capables de disputer le podium final.

Vidéo - Giro 2022... favoris, parcours, l'avis de Cyril Guimard !


Qui va remporter le 105 Giro d'Italia et Tour d'Italie ?

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1. Richard Carapaz (INEOS Grenadiers)

Richard Carapaz fait partie de ces coureurs qui ont choisi de ne pas courir avant le grand départ en Hongrie : il n'a pas enfilé un dossard depuis le Tour de Catalogne, fin mars. C'est sur cette course que l'ancien vainqueur du Tour d'Italie (c'était en 2019) a obtenu son meilleur résultat de l'année : 2e, avec une victoire d'étape. En dehors de cela, il n'a pas fini une seule des courses par étapes qu'il a disputé, ce qui tempère l'enthousiasme du leader d'INEOS-GrenadiersÀ cet égard, l'Équatorien pourra compter sur l'une des meilleures formations de la compétition, avec en particulier Richie Porte et Pavel Sivakov. 4e du Tour d'Italie en 2018, Carapaz n'est pas retourné sur l'épreuve depuis son triomphe l'année suivante.

Il devra mettre à contribution ses talents de grimpeur, qui sont son meilleur atout, et aura l'occasion de le faire dans plusieurs cols mythiques, comme le Blockhaus (étape 9) et le Mortirolo (étape 16). Le contre-la-montre n'est en revanche pas son terrain de prédilection, mais non seulement il est capable de limiter les écart sur cet exercice, et surtout, il ne sera dispensé qu'à petite dose en 2022, avec seulement 26 kilomètres répartis en deux étapes (2 et 21). C'est pourquoi le Sud-Américain a toutes ses chances de renouveler son exploit de 2019.

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2. Simon Yates (BikeExchange-Jayco)

Avec quatre Tours d'Italie au compteur, le Britannique a à peu près tout connu sur le grand Tour italien. De l'abandon, en 2020, au podium, en 2021 (3e), en passant par cette fameuse édition 2018, qu'il pensait gagnée d'avance après avoir remporté trois étapes, mais qu'il a finalement conclue à la 21e étape en s'écroulant dans la dernière semaine. Un scénario qui s'est plus ou moins répété cette semaine sur le Tour des Asturies, dont il a remporté deux étapes, mais où une défaillance l'a privé d'un bon classement final.

La régularité est donc peut-être le défaut du grimpeur de BikeExchange-Jayco, car il est capable de grandes chevauchées, mais aussi de déconvenues abyssales. 5e du Tour d'Andalousie, puis 2e de Paris-Nice en obtenant une très encourageante 5e place sur le contre-la-montre, Simon Yates a tout de même fait preuve d'une grande condition depuis le début de l'année. Néanmoins, il serait bien inspiré d'entamer le contre-la-montre final avec une certaine avance sur les meilleurs rouleurs, acquise par exemple la veille, sur les pentes de la Marmolada. Il sera entouré, au sein de la formation australienne, par une équipe entièrement dévouée à sa cause, avec notamment Lawson Craddock et Damien Howson.

 

3. Joao Almeida (UAE Team Emirates)

À 23 ans, le Portugais est déjà un habitué du Tour d'Italie : en deux participations, il a terminé 4e en 2020 (quinze jours en rose) et 6e en 2021. Depuis, il a changé d'équipe, passant de Quick-Step Alpha Vinyl à UAE Team Emirates, où la cohabitation avec Tadej Pogacar était claire : lui pour le Tour d'Italie, le Slovène pour le Tour de France. Placé à la tête d'une équipe solide, dans laquelle il retrouvera notamment Rui Costa et Diego Ulissi, il devra toutefois partager ses coéquipiers avec Fernando Gaviria qui disputera les sprints.

Almeida est un rouleur hors paire, qui devra tirer bénéfice des 26 kilomètres de contre-la-montre du parcours, et qui devrait également se plaire dans les cols roulants, tels l'Etna (étape 4) ou le Cogne (étape 15). Son début de saison, marqué par une victoire d'étape sur le Tour de Catalogne, est globalement encourageant : 5e de l'UAE Tour, 8e de Paris-Nice et 3e du Tour de Catalogne. Après son abandon sur le Grand Prix Miguel Indurain, il a décidé d'observer une coupure d'un mois avant de se rendre à Budapest. Joao Almeida, très constant et résistant, peut espérer remporter le Tour d'Italie, ou au moins figurer sur le podium.

 

4. Pello Bilbao (Bahrain-Victorious)

Avec trois top 10 sur les douze grands Tours auxquels il a participés, dont deux acquis en Italie (2018 et 2020), Pello Bilbao n'est pas nécessairement le favori, au regard de son palmarès. Pourtant, son début de saison semble indiquer le contraire : 3e de l'UAE Tour, 9e de Tirreno-Adriatico, 5e du Tour du Pays basque et 4e du Tour des Alpes, l'Espagnol s'affiche comme l'un des meilleurs chasseurs de classement général en 2022.

Comme Joao Almeida, son équipe sera partagée en deux avec le sprinteur Phil Bauhaus, mais il aura néanmoins la meilleure part, constituée de Mikel Landa, avec qui il devra peut-être partager le leadership, et de Wout Poels. Même s'il semble avoir perdu de ses qualités en contre-la-montre, l'ancien champion national de la discipline devrait sortir indemne des deux étapes représentantes du genre, et pourra, entre les deux, user à loisir de ses talents de grimpeur et de descendeur. Par ailleurs, il ne serait pas étonnant de le voir remporter une étape, lui qui en a acquis deux en 2019 et qui vient de s'imposer sur le Tour du Pays basque et sur le Tour des Alpes. Sa pointe de vitesse pourrait notamment lui être utile sur des étapes telles que la quatorzième ou la dix-septième.

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5. Romain Bardet (Team DSM)

L'an dernier, sur le premier Tour d'Italie de Romain Bardet, il y avait un lieutenant qui l'accompagnait très loin, Michael Storer. L'Australien a changé d'équipe (Groupama FDJ), mais Thymen Arensman a pris sa place. Il a montré sur le Tour des Alpes, qu'il a terminé 3e en se mettant au service de son leader, qu'il était un atout indispensable du Team DSM. Ce qui est d'autant plus salutaire que le reste de l'équipe, dédié en partie aux sprinteurs Alberto Dainese et Cees Bol, ne sera pas à même d'accompagner le Français très loin en montagne. 7e du grand Tour italien pour sa seule participation en 2021, le double podium du Tour de France (2016 et 2017) a un passif bref mais encourageant sur le Giro.

La chance de Romain Bardet, au regard du parcours, c'est que le contre-la-montre est réduit comme peau de chagrin, ce qui lui permettra de perdre moins de trois minutes sur les meilleurs. En revanche, il trouvera un terrain d'expression à sa convenance dans les cols longs et difficiles des Apennins et des Alpes, ainsi que dans les descentes qui leur succèdent. 9e de l'UAE Tour et 12e de Tirenno-Adriatico, le Français avait réalisé un début de saison discret, avant de remporter le Tour des Alpes, ce qui l'a propulsé au rang de favori au départ de Budapest.

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6. Miguel Angel Lopez (Astana Qazaqstan)

Son début de saison 2022 est assez représentatif du personnage : il peut être très brillant sur les classements généraux (3e du Tour d'Andalousie), complètement transparent (21e de Tirreno-Adriatico), ou bien se muer en chasseur d'étapes (27e du Tour des Alpes avec une étape). C'est pourquoi il semble impossible de dire à l'avance s'il fera partie des prétendants au podium final ou non. En effet, chez Astana Qazaqstan, d'autres cartes sont possibles pour obtenir un bon classement général, avec le double vainqueur du Tour d'Italie Vincenzo Nibali (2013 et 2016), mais surtout l'Espagnol David De La Cruz, trois fois 7e du Tour d'Espagne, mais qui n'a jamais brillé sur le Tour d'Italie, en trois participations. 

À l'inverse Miguel Angel Lopez a terminé 3e de l'épreuve en 2018 et 7e en 2019. Là où De La Cruz peut limiter les dégâts sur les deux contre-la-montre, Miguel Angel Lopez pourra faire la différence grâce à ses qualités en montagne et notamment en haute montagne. Les deux hommes, qui sauront  se mettre au service de l'autre selon les circonstances, compteront sur une équipe bien bâtie, avec Joe Dombrowski et Harold Tejada.

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7. Guillaume Martin (Cofidis)

À 28 ans, Guillaume Martin va découvrir le Tour d'Italie. Après avoir réalisé deux top 10, sur le Tour de France et sur le Tour d'Espagne, le Normand se lance désormais à la conquête de la Botte. Un choix notamment motivé par l'importance exceptionnellement faible accordée au contre-la-montre, un exercice qui le pénalise lourdement. Au contraire, sa polyvalence en montagne, qui le rend à la fois à l'aise dans les longs cols et dans les pentes abruptes, lui donneront de nombreuses chances de s'illustrer, comme sur le Monterovere (étape 17) ou sur l'Etna (étape 4), qu'il connaît bien.

Il a réalisé un début de saison satisfaisant, avec des top 10 sur Paris-Nice et sur le Tour de Catalogne, ainsi qu'un podium sur le Tour des Alpes-Maritimes et du Var, mais sans non plus être transcendé. Ses deux principaux lieutenants seront Davide Villella et surtout Rémy Rochas, alors qu'une partie de l'équipe Cofidis cherchera des résultats dans la plaine avec Davide Cimolai et Simone Consonni

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8. Tobias Foss (Jumbo-Visma)

Écarté des courses pendant plus d'un mois après sa chute sur la deuxième étape de la Semaine Coppi et Bartali, Tobias Foss manque de référence en 2022, avec seulement sept jours de compétition dans les jambes. Il a cependant obtenu une 6e place sur le Tour de l'Algarve, en février. Le champion de Norvège, vainqueur du Tour de l'Avenir en 2019, a participé à deux reprises au Tour d'Italie. En 2020, il n'a pas été jusqu'au bout, mais l'an dernier il a terminé l'épreuve à la 9e place, révélant sa capacité à tenir trois semaines. Très bon rouleur et solide grimpeur, il a le profil complet nécessaire pour briller sur les courses par étapes.

Toutefois, il n'est pas dit qu'il soit en mesure de suivre les meilleurs dans les ascensions longues et raides telles que le Blockhaus (étape 9) ou le Valico di Santa Cristina (étape 16). Par ailleurs, on ne peut pas garantir que le natif de Vingrom sera le leader de Jumbo-Visma : avec Tom Dumoulin, vainqueur de l'édition 2017, dans l'équipe, il devra sans doute partager ce rôle. L'avantage, c'est que le reste de l'équipe est complètement consacré à leur réussite, avec notammant Chris Harper et Sam Oomen.

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9. Alejandro Valverde (Movistar)

Toujours là. À 42 ans, Alejandro Valverde va courir le Tour d'Italie pour la deuxième fois de sa carrière seulement. La première fois, en 2016, il avait terminé sur le podium, derrière Vincenzo Nibali (Astana Qazaqstan) et Esteban Chaves (EF Education-EasyPost). S'il semble peu probable que l'Espagnol renouvelle l'exploit, car malgré tout les années commencent à peser, et s'il n'est même pas dit qu'il se focalisera sur le classement général, il ne serait pas aberrant de le voir terminer dans les dix premiers.

Excellent puncheur, le récent 2e de la Flèche Wallonne et des Strade Bianche est aussi un très bon grimpeur et un rouleur tout à fait correct. En atteste sa victoire sur O Gran Camino, nouvelle épreuve par étapes achevée par un contre-la-montre. Toutefois, il devra partager le leadership avec Ivan Sosa, qui vient de remporter le Tour des Asturies. Même s'il est sans doute meilleur grimpeur, le Colombien accuse aussi de grosses lacunes en contre-la-montre. Le duo de la Movistar sera notamment soutenu par Antonio Pedrero et Sergio Samitier. Le Tour d'Italie devrait être l'avant-dernier grand Tour disputé par Alejandro Valverde avant qu'il ne prenne sa retraite à la fin de l'année à l'issue du Tour d'Espagne.

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10. Giulio Ciccone (Trek-Segafredo)

Comme Movistar, Trek-Segafredo ne comptera pas sur un seul leader. Le mieux placé au sein de l'équipe américaine est peut-être Giulio Ciccone, qui a terminé 8e du Tour de Valence et 10e de Tirreno-Adriatico. C'est un excellent grimpeur, mais un piètre rouleur. De plus, sur six participations au Tour d'Italie, il n'a été au bout qu'à trois reprises, concluant au mieux par une 16e place (2019). Il n'est donc pas une garantie, ce qui en fera le co-leader avec Bauke Mollema. Quatre Giro au compteur, le néerlandais a obtenu deux top 10 (7e en 2017, 5e en 2019). Il est le genre de coureur qui ne lâche jamais rien, qui s'accroche toujours.

Seulement, à 35 ans, il semble sur la pente descendante : sa seule référence, cette année, est une 5e place sur le Tour des Alpes-Maritimes et du Var. Point positif pour l'ancien vainqueur du Tour de Lombardie, il a fait de beaux progrès en contre-la-montre, avec une 4e place sur celui de l'Étoile de Bessèges et une 18e place sur celui de Paris-Nice. Les deux leaders seront solidement épaulés par, entre autres, deux jeunes qui pourraient surprendre, l'Espagnol Juan Pedro Lopez et le Danois Mattias Skjelmose Jensen.


11. Mikel Landa (Bahrain-Victorious)

Mikel Landa fait partie de ces coureurs dont on ne sait jamais ce qu'il faut espérer, un petit peu au contraire de Joao Almeida. 3e de Tirreno-Adriatico, et aidé à cette occasion par Pello Bilbao, mais aussi 11e du Tour de Sicile en se mettant au service de Damiano Caruso, le Basque a connu, dans différentes équipes, de nombreuses occasions de se muer en équipier de luxe, ou de partager un leadership. Il devra à nouveau se soumettre à cette orgnisation (à laquelle il a fini par s'habituer) sur le Tour d'Italie, au sein d'une équipe Bahrain-Victorious polycéphale.

Après avoir réalisé un podium sur le Giro 2015, alors qu'il servait les desseins de Fabio Aru (chez Astana), Mikel Landa a terminé 4e de l'épreuve en 2019. Cette fois-ci, c'est avec son compatriote Pello Bilbao qu'il va devoir coopérer. Les deux hommes se sont déjà retrouvés sur la Course des deux mers, mais leur rapport de force s'est inversé depuis, avec les nouveaux résultat obtenus par Bilbao sur le Tour des Alpes. Rouleur médiocre, mais excellent grimpeur, Landa n'est pas le plus régulier, ce qui pourrait convaincre son équipe de le mettre complètement au service de Pello Bilbao, comme Wout Poels et Santiago Buitrago.

 

12. Tom Dumoulin (Jumbo-Visma)

Depuis quelques années, Tom Dumoulin n'est plus un inconnu, mais il constitue une inconnue. Il n'est plus ce coureur qui a remporté le Tour d'Italie en 2017 et qui a terminé 2e en 2018. Ancien pensionnaire de Sunweb (actuelle Team DSM), le Néerlandais a failli rebondir en 2020 chez Jumbo-Visma, avec une 7e place sur le Tour de France, mais finalement, il n'a pas percé. Avec seulement trente-et-un jours de course dans les jambes depuis le 1er janvier 2020, il a connu des absences, et des retours, comme lorsqu'il a été médaillé d'argent aux Jeux Olympiques de Tokyo, l'an dernier.

En effet, il est avant toute chose un excellent rouleur. Presque autant qu'à sa grande époque : cette année, il a fini 3e du contre-la-montre de l'UAE Tour. Mais en montagne, il décroche rapidement. (41e de l'UAE Tour). Ce qui est très embêtant sur un parcours qui accorde une importance bien plus grande à la montagne qu'en 2017, lorsqu'il s'était imposé. De plus, il ne sera probablement pas le leader de son équipe, puisque Tobias Foss, 9e l'an dernier, offre de bien meilleures garanties.

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13. Jai Hindley (BORA-hansgrohe)

BORA-hansgrohe sera au départ, en Hongrie, avec trois leaders potentiels pour le classement général. Le moins connu d'entre eux, Jai Hindley, est aussi celui qui a réalisé le meilleur classement général sur le grand Tour italien, avec une 2e place en 2020. Très bon grimpeur, modeste rouleur, l'Australien a connu une année 2021 sans, mais sa venue chez BORA-hansgrohe semble l'avoir remis sur de bons rails, puisqu'il a terminé 5e de Tirreno-Adriatico. Toutefois, sur le papier, le leader devrait être Wilco Kelderman. 3e en 2020 et 7e en 2013, le Néerlandais est un très bon rouleur, ainsi qu'un escaladeur de premier ordre.

Il a donc tout pour réaliser de bons classements généraux (et d'ailleurs, sa carrière comprend six top 10 en douze tentatives sur les grands Tours), mais son début d'année n'est pas rassurant. Une 8e place sur une étape de Tirreno-Adriatico, qu'il a terminé 19e, constitue son meilleur résultat. Le troisième homme, c'est Emmanuel Buchmann, 4e du Tour de France 2019. L'Allemand a cependant du mal à confirmer. L'an dernier, il était très bien parti dans la première semaine, avant d'abandonner. Lennard Kämna et Patrick Konrad fortifieront ce très gros collectif.

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14. Vincenzo Nibali (Astana Qazaqstan)

Enfin, comment ne pas conclure cette revue d'effectif par le roi du Tour d'Italie, celui qui a remporté l'épreuve à deux reprises (2013 et 2016) et qui est monté à quatre autres reprises sur le podium en dix participations ? Le Requin de Messine a inévitablement perdu de son tranchant depuis cette époque, aussi semble-t-il improbable de le voir renverser la course en 2022. Mais son début de saison, qui ne laisse transparaître aucun miracle, révèle qu'il n'est pas encore complètement éteint.

4e du Tour de Sicile, le double champion d'Italie aura à coeur de briller sur son île natale, notamment sur les pentes de l'Etna (étape 4) qui, soit dit en passant, ne lui correspondent pas vraiment. Vainqueur de sept étapes par le passé, l'Italien cherchera peut-être davantage à lever les bras qu'à disputer un hypothétique top 10 qui ne révolutionnerait en rien son palmarès. D'autant plus que dans son équipe, Astana Qazaqstan, il y a déjà deux autres coureurs préposés au classement général : Miguel Angel Lopez et David De La Cruz. Même s'il n'a rien annoncé, il n'est pas impossible que Vincenzo Nibali dispute son dernier tour national, et une chose est sûre, le public sera à ses côtés.

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