Tirreno-Adriatico - Guarnieri : «Frustrant que Démare n'ait pas sprinté»
Par François BONNEFOY le 09/03/2022 à 10:44
Comme souvent depuis le début de la saison, Arnaud Démare est passé à côté de son sprint à l'occasion de la 2e étape de Tirreno-Adriatico ce mardi. Pourtant, son équipe Groupama-FDJ avait fait un gros travail pour reprendre Marc Soler (UAE Team Emirates), qui avait attaqué dans le final, mais elle s'est ensuite retrouvée enfermée dans les derniers kilomètres sur une route très étroite. Démare n'a jamais pu remonter et n'a pas pu sprinter, se contentant d'une anecdotique 17e place, tandis que son poisson-pilote, Jacopo Guarnieri, a terminé 9e. L'Italien est revenu sur cette journée compliquée sur le site de sa formation.
Vidéo - Tirreno-Adriatico - Tim Merlier vainqueur de la 2e étape
Guarnieri : "Je n'ai aucun doute sur le fait qu'Arnaud puisse ramener la victoire"
"On a bien travaillé pour aller chercher l’échappée. On était bien groupés, mais la route s’est ouverte sur la gauche et certains ont pris des risques pour nous déborder. On s’est retrouvés un peu dans la boule, et dans les trois derniers kilomètres, ça roulait vraiment vite. La route était aussi très étroite, beaucoup plus que ce à quoi on s’attendait. On a été un peu enfermés et on n’a pas trouvé l’ouverture", a raconté Jacopo Guarnieri. "C’est frustrant qu’Arnaud n’ait pas sprinté mais on va transformer cette frustration en rage et en envie pour demain, car on a encore une belle chance. Il faut qu’on arrive à s’exprimer, car si c’est le cas, je n’ai aucun doute sur le fait qu’Arnaud puisse ramener la victoire."
Jacopo Guarnieri après la 2e étape de Tirreno Adriatico : "On va transformer cette frustration en rage et en envie pour demain. Je n’ai aucun doute sur le fait qu’Arnaud puisse ramener la victoire."
— Équipe Cycliste Groupama-FDJ (@GroupamaFDJ) March 8, 2022
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Joly : "Tout le groupe était déçu"
"On savait que le virage à trois kilomètres était vraiment important, et on avait imaginé que Tobias Ludvigsson et Antoine Duchesne puissent emmener le train jusque-là. Malheureusement, tous les efforts consentis juste avant ont été un peu anéantis en raison d’un grand parking sur le côté, où on s’est fait déborder et enfermer. Ça allait tellement vite avec le vent de dos, dans un dernier kilomètre assez particulier, qu’on n’a pas pu sprinter, comme d’autres aujourd’hui. Tout le groupe était déçu, ça se comprend, et tant mieux d’ailleurs", a ajouté le directeur sportif Sébastien Joly.
