JO - Paris 2024 - Riblon : «C'est typiquement français de se plaindre...»

Par Arthur DE SMEDT le 11/12/2023 à 18:59. Mis à jour le 26/12/2023 à 07:53.
JO - Paris 2024
Photo : @Cyclismactu / CyclismActu.net

Quelques jours après la grande présentation de l'équipe Decathlon AG2R La Mondiale, Cyclism'Actu a pu s'entretenir avec l'une des plus grandes figures de la formation savoyarde au 21e siècle : Christophe Riblon ! Membre historique de l'équipe dirigée par Vincent Lavenu, à laquelle il est resté fidèle durant toute sa carrière entre 2005 et 2017, le double vainqueur d'étape sur le Tour de France - à Ax 3 Domaines (2010) et la mythique Alpe d'Huez (2013) - a gardé des liens très étroits avec l'ambitieuse structure française, tout en se reconvertissant avec réussite en consultant cyclisme sur La Chaîne L'Équipe depuis 2018. S'il est bien entendu longuement revenu sur l'avenir et les ambitions de son ancienne écurie, Christophe Riblon a ensuite passé en revue de nombreux sujets, s'exprimant sur l'évolution du cyclisme, les Jeux Olympiques de Paris 2024, ses activités et perspectives personnelles... Un tour d'horizon complet avec le Francilien de 42 ans, à regarder ou à lire ci-dessous !

Vidéo - Christophe Riblon au micro de Cyclism'Actu !

 

"Decathlon AG2R La Mondiale... Ça va dans le bon sens et c'est mérité"

En tant qu'ancien coureur emblématique d'AG2R La Mondiale, qu'avez-vous pensé de l'arrivée de Decathlon et de la présentation de l'équipe ?

C'est une très bonne chose, un nouveau chapitre qui s'ouvre. Et il sera un très beau à mon avis. Decathlon s'est engagé pour cinq ans, donc déjà on peut voir à long terme. Le budget a été revu à la hausse, c'est important dans le modèle économique actuel du vélo. Si on veut rivaliser avec les meilleures équipes, on n'a pas le choix, il faut trouver des partenaires qui sont prêts à mettre plus d'argent. On est sur des marques françaises, pour une équipe française, c'est une belle symbolique et une belle histoire. Je trouve que ça va dans le bon sens, c'est dans la suite logique des choses. Et c'est mérité au vu du travail qu'ils font depuis des années.

 

Quelle relation avez-vous gardée avec l'équipe AG2R et Vincent Lavenu ?

J'ai une excellente relation avec eux, que ce soit le staff, Vincent Lavenu, les personnes d'AG2R La Mondiale... Il y a trois ans, j'étais ambassadeur hospitalité/relation publique sur le Tour de France et sur d'autres évènements pour eux, à gérer leurs invités. En tout cas, c'était déjà une deuxième famille quand j'y étais coureur, et ça l'est restée depuis. Honnêtement, je suis très à l'aise au sein de ce groupe et cette équipe, je me sens toujours bien intégré. J'y vais et je retrouve les gens avec lesquels j'ai travaillé par le passé avec grand plaisir.

 

Est-ce qu'il n'y a pas un petit regret de n'avoir pas pu faire partie d'un tel projet à votre époque ?

Il faut relativiser. J'ai été professionnel entre 2005 et 2017, et pour être honnête, on faisait partie des équipes qui avaient un budget plutôt élevé. J'ai toujours estimé qu'on avait été très bien encadré. L'équipe a progressé d'années en années. Bien sûr, il y a toujours des choses à revoir. On a vu qu'avec l'arrivée de la Sky en 2010, il y a eu une grosse évolution et remise en question d'un point de vue entraînement, matériel et autres. L'équipe AG2R La Mondiale a certainement pris le train un petit peu en retard à l'époque, mais comme tout le monde je pense. Et depuis, le gap a été largement rattrapé. Honnêtement, je n'ai pas de regrets sur ma carrière et sur le fait qu'on ne m'ait pas mis dans les meilleures dispositions pour performer au maximum de mes capacités.

 

"Viser le top 5 mondial ? L'ambition est belle, mais ça va être limite niveau budget..."

Vincent Lavenu et Julien Jurdie ont dit vouloir viser le top 5 mondial à terme. Pensez-vous que ce soit réalisable ?

L'ambition est belle. Bien entendu, le projet a l'air hyper intéressant. Mais de mon point de vue, pour un top 5 mondial, il va peut-être y avoir une limite au niveau du budget. On annonce 26 millions d'euros. Même si on n'a pas les chiffres officiels du côté de Jumbo-Visma, UAE et autres, on sait qu'on est plus à 45 voire 50 millions de budget. Et ce n'est pas juste de l'argent, ça se traduit forcément en masse salariale, en qualité des coureurs recrutés... Donc ce sera limité à ce niveau là, même si leur budget est déjà énorme. Avec 26 millions, je pense qu'ils se situent dans les 7 ou 8 meilleurs du WorldTour. En tout cas c'est le plus gros budget des équipes françaises.

Après, pour compenser ça, il y a toute une histoire, un staff derrière, et énormément de choses qui ont été mises en place depuis cet été, avec un nouveau service course qui regroupe notamment les structures U23 et U19. Avec tout ce travail fait chez les jeunes, on peut aller chercher de nouveux talents en interne, et essayer de contrer les plus grosses écuries. Donc il y a de belles choses à faire. En tout cas, moi ça fait longtemps que je n'ai pas entendu un discours aussi optimiste de Vincent Lavenu et Julien Jurdie. On sait que c'est une équipe qui a du mal à gagner, et pour faire partie des meilleures au monde, il faut gagner et mettre des points UCI, c'est le système actuel. Mais j'ai toute confiance en eux et dans leur discours, ils ne sont pas juste là pour bien faire. Quand on annonce viser le top 5 mondial, c'est qu'on a dû leur offrir des garanties. Je trouve que la perspective est belle.

 

"A terme, il faut qu'on retrouve une certaine équité sportive, il y a des inégalités"

Comment jugez-vous l'évolution économique du cyclisme, avec la domination de grosses équipes comme Jumbo-Visma et UAE ?

A terme, il faudra trouver une limite. Mais pour le moment, je me place encore du côté des coureurs, et je trouve qu'à ce niveau c'est sain, car ça fait monter tous les salaires. On ne va pas se voiler la face, si les budgets augmentent, c'est aussi pour donner plus d'argent aux coureurs. Ce qui est aussi positif, c'est qu'on développe beaucoup la formation. Presque toutes les équipes WorldTour ont maintenant leur propre structure de développement ou réserve. Decathlon AG2R La Mondiale en a une, et a en plus une équipe Juniors internalisée. Je pense qu'à terme, ce sera le modèle que toutes les formations devront adopter. De ce point de vue, c'est une bonne chose de voir les budgets grossir.

Après, il va tout de même falloir trouver un moyen de conserver l'équité sportive. Je ne connais pas encore la solution, je ne sais pas s'il faut juste limiter les budgets ou si on doit instaurer un salary cap comme en rugby. Ce qui est sûr, c'est qu'aujourd'hui, on a des équipes qui sont à 50 millions d'euros voire plus, et d'autres à 26 millions comme l'équipe Decathlon AG2R, et que ce sera un frein à un moment donné. Surtout qu'on le sait bien, il y a un autre problème pour les équipes françaises, avec un modèle et des charges sociales différentes en France. Ça implique que les salaires coûtent plus chers qu'à l'étranger. Ce genre de choses fait qu'il y a des inégalités. Il faut trouver un modèle économique qui plait à tout le monde. Ce serait bien que l'UCI se penche dessus avant que ce ne soit trop disproportionné et qu'on ne puisse pas revenir en arrière. Il faut qu'on retrouve une certaine équité sportive. Il ne faudrait pas que le public et que les organisateurs se lassent de voir toujours les mêmes équipes et coureurs à l'avant, ni que les plus petites équipes perdent la motivation et aient du mal à trouver des partenaires qui leur fassent confiance.

 

"Jumbo-Visma est actuellement la meilleure équipe du monde, et ça ne me dérange pas"

En parlant de lassitude, votre avis sur le triplé des Jumbo-Visma sur La Vuelta et leur domination sur les Grands Tours ?

Personnellement, ça ne me dérange pas, à partir du moment où on sait tout ce qu'ils mettent en place pour la performance - même si on n'a pas toutes les informations. Si on occulte le fait qu'ils ont un budget énorme et qu'ils recrutent les meilleurs coureurs, comme d'autres grosses équipes, si eux arrivent à avoir les meilleurs et à les faires courrir ensemble comme c'est le cas toute l'année, c'est bien qu'il y a derrière un état d'esprit et un management qui sont extrêmement bien gérés. Moi, c'est surtout ça qui m'intéresse. Il y a aussi toute la recherche et le développement qui sont réalisés derrière. C'est une équipe qui sans arrêt se remet en question.

Quand on voit leur récentes interviews depuis la fin de saison, on voit bien qu'ils cherchent encore comment progresser et optimiser au maximum pour l'an prochain. Je trouve que toutes ces petites choses mises bout à bout font qu'actuellement, Jumbo-Visma est la meilleure équipe du monde, surtout sur les courses par étapes. Alors oui, il ne faudra pas qu'une telle domination, où ils remportent tout, ça se reproduise pendant trois ans. Mais ce ne sera pas le cas, on a déjà vu que Roglic était parti. Je pense que ce triplé là, on le reverra pas de sitôt. Pour moi, c'était juste une résultante de toutes les composantes et de tout le travail qu'ils ont mis depuis plusieurs années. 

 

"La Chaîne L'Équipe ? On a une équipe géniale, on s'entend super, j'adore ça"

Parlons un peu de vous et de votre activité de consultant sur La Chaîne L'Équipe. Vous avez commencé en 2018, comment ça se passe depuis ?

J'adore ça. Ça a été une volonté dès que j'ai arrêté fin 2017. Je regarde énormément de vélo à la télévision depuis que je suis tout petit. J'ai toujours eu en tête de me dire : "Un jour, j'aimerais bien pouvoir en parler". Je ne savais pas si j'allais être bon, mais c'était une vraie volonté de ma part. Deux trois mois avant que j'arrête, j'ai fait savoir que ça me plairait, notamment auprès d'Eurosport et de La Chaîne L'Équipe. Il y avait à ce moment-là Jérôme Pineau qui arrêtait sur cette dernière, qui m'a contacté via Claire Bricogne, et voilà. Depuis, ça marche plutôt bien, en tout cas j'y prends énormément de plaisir. On a une équipe géniale, on s'entend super bien, on passe aussi beaucoup de temps ensemble hors antenne.

Même si ça fait six ans que je suis sorti du peloton et que je ne maîtrise pas tout, notamment niveau matériel, j'essaye toujours d'avoir un point de vue le plus objectif possible. Pour moi, j'ai un rôle d'ambassadeur du vélo, j'essaye de le mettre en avant et d'en parler du mieux possible. Parfois, on peut être un peu trop virulent vis-à-vis de certaines stratégies, mais on est là pour ça et donner notre avis. On doit rendre médiatiquement ce produit vélo le plus beau possible. Je pense qu'il y a beaucoup de moyens qui sont mis par la chaîne pour encenser le vélo et en tirer le meilleur.

 

Avoir une chaîne gratuite qui diffuse le cyclisme, c'est important ?

Bien sûr, et d'ailleurs à propos de ça, je voulais juste faire un petit rappel. Je sais que régulièrement, on a des "petites plaintes" sur les pages publicitaires. Mais il ne faut pas se voiler la face, si on veut du vélo gratuit à la télévision, il faut des publicités. Je crois que c'est important de le rappeler. Et on est les premiers à en pâtir. On doit parfois nous-mêmes choisir quand passer ces pubs, et parfois on en met une à un moment où on ne pensait pas que ça allait attaquer, et malheureusement on loupe un fait de course. Mais on essaye toujours de choisir le moment le plus opportun, et si on loupe quelque chose, on le repasse toujours quand on revient en direct. 

 

"On forme un beau duo avec Pierre Rolland, on est complémentaires"

Comment s'est passée l'intégration de Pierre Rolland à l'équipe et à ce nouveau métier ?

Pierre apprend très vite. On se connaissait seulement un petit peu quand on était coureur, honnêtement on ne se côtoyait pas hors vélo. Donc on s'est découverts cette année. On a une très bonne relation, tout de suite ça a matché. Notre première course ensemble, ça devait être L'Étoile de Bessèges. Pierre était un peu en retrait et sur la réserve, mais il a très vite trouvé et pris sa place. J'adore travaillé avec lui. Déjà, il sort tout juste du peloton, donc il a d'autres choses à apporter, notamment niveau technique et matériel. Je trouve qu'on est hyper complémentaires. Quand je me mets à la place du téléspectateur dans son canapé, j'apprends des choses quand j'écoute Pierre à l'antenne. Ça va continuer encore l'année prochaine, et j'en suis très content, on forme un beau duo.

 

"Je n'ai pas envie d'imposer à mes filles une vie de directeur sportif ou de manager"

Et sur le moyen et long terme, où vous voyez-vous dans 10 ans ? 

J'aime beaucoup ce que je fais dans les médias. Je me sens à l'aise et légitime pour ça. J'essaye de raconter des choses intéressantes que les gens ne connaissent pas. Pour l'instant, j'y prends du plaisir et j'ai envie de rester là. En parallèle de ça, je fais beaucoup d'hospitalité et de relation publique avec AG2R Citroën, j'en fais aussi avec A.S.O. Dernièrement, comme il n'y a pas grand chose à faire pendant l'hiver, je fais également coach les weekends au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, pour encadrer des baptêmes et différents groupes de niveau. Pour le moment, ma vie se résume à ces trois activités. 

Je me pose la question de savoir ce que j'ai envie de faire sur les prochaines années. On va rentrer dans des considérations assez personnelles, mais je suis séparé de mon ex-femme depuis sept ans et la fin de ma carrière, et je m'occupe de mes filles en garde alternée une semaine sur deux, ce qui leur convient bien. Et pour moi, tant que je peux continuer comme ça et que mes filles ne sont pas majeures et autonomes, je n'ai pas envie de leur imposer une vie de directeur sportif ou de manager. J'ai passé mes diplômes et je continue d'être actif dans le vélo, mais je n'ai postulé nulle part pour ça. Je ne me sens pas de partir toute l'année, on sait tous les sacrifices qu'il faut à ce niveau là. On en a déjà fait beaucoup avant avec mes filles, et j'estime qu'aujourd'hui je dois être un papa à la maison et qu'on en profite. Tant que ça marche bien et qu'on peut en vivre, je resterais dans cette situation là, même si ce n'est pas toujours simple.

 

"Les Jeux Olympiques de Pékin 2008, le plus beau moment de ma carrière, devant l'Alpe d'Huez"

Les JO de Paris 2024 arrivent cet été. Votre seule participation était aux Jeux de Pékin en 2008, sur la piste. Que représente pour vous cet évènement ?

J'ai fait deux épreuves en 2008 : la course par équipes et le course aux points. Honnêtement, ces Jeux Olympiques 2008, ça reste le plus beau moment de ma carrière. Certes il y a eu l'Alpe d'Huez, qui a été un moment magique, mais c'était ponctuel, sur une seule journée. Là, on avait passé 15 jours là-bas, et ça reste le plus belle expérience de ma vie de sportif. Être dans ce village olympique, assister à la cérémonie d'ouverture, avec près de 16 000 athlètes... On croise tous les athlètes possibles, tout ce qui est mis en place, les sites... Tout est magique, on est dans une bulle. C'était un très grand moment pour moi, donc j'imagine ce qui va se passer à Paris, ça va être incroyable en tant qu'athlète français.

Etant en plus de la région parisienne de naissance, je connais très bien Paris, je vois très bien où tout va se passer. Rien qu'imaginer la course en ligne qui va passer à Montmartre et autres... C'est un bel évènement. c'est un peu typiquement français de se plaindre, mais il faut se rendre compte de la chance qu'on a. Bien sûr il va y avoir des problèmes, bien sûr ça va être le bordel à Paris, qu'on va avoir du mal à circuler, que les places sont très chères... Mais voilà, il faut aussi se dire qu'on va accueillir le monde pour le plus bel évènement sportif, qui n'est que tous les quatre ans, il faut s'en réjouir.

 

Si vous deviez voir une chose se réaliser l'année prochaine, que souhaiteriez-vous ?

Je n'avais pas vraiment réfléchi à ça... Je vais dire un truc perso, mais qu'il y ait toujours plus de vélo à la télévision. Alors oui, aussi parce que j'en commente, mais c'est surtout car le vélo est en train de se développer, et j'ai envie que ça continue. On a vu Netflix débarquer dans le cyclisme, La Chaîne L'Équipe et France Télévisions diffusent beaucoup de courses... Je souhaite qu'on ait accès à toujours plus de vélo et que ce soit toujours plus diffusé, pour que les équipes, les coureurs et les organisateurs continuent à en profiter.

 

Pour conclure, quand est-ce qu'on vous retrouve pour la rentrée sur La Chaîne L'Équipe ?

On reprend normalement au Tour Down Under, du 16 au 21 janvier. Et si vous voulez venir faire des baptêmes sur la piste, ou même si vous êtes déjà plus expérimentés, c'est avec grand plaisir que je vous coacherais les weekend au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines !

 

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