GP du Morbihan - Benoît Cosnefroy : «Huit mois que je galère... un symbole»

Quelle performance de Benoît Cosnefroy (Decathlon AG2R La Mondiale) ! Revenu de blessure il y a à peine deux semaines après une période très difficile, lui qui avait subi une fracture de la clavicule en août 2024 et une opération du genou en début d'année, il a remporté ce samedi le Grand Prix du Morbihan au sprint, au sommet de la côte de Cadoudal, devant ses compatriotes Kévin Vauquelin (ARKEA-B&B HOTELS) et Clément Venturini (ARKEA-B&B HOTELS). Cosnefroy s'impose pour la troisième fois sur cette course, qui constitue la 11e manche de la Coupe de France FDJ, et signe ainsi un superbe retour après sa longue absence.
Vidéo - Le dernier kilomètre de la victoire de Benoît Cosnefroy
Lire la suite de l'article
"Je savais que j'allais finir par retrouver mon niveau"
Après la course, le Français est revenu sur sa belle victoire : "Les années se suivent mais elles ne se ressemblent pas toutes. Ça fait huit mois que je galère, j'avoue que là toute l'émotion est en train de remonter. Je suis heureux, j'ai jamais douté que j'allais revenir, mais gagner ici c'est tout un symbole pour moi. Je tiens à remercier toute l'équipe. C'est un rêve de gagner si vite après ma reprise. Je sais ce que j'ai fait pour revenir, j'ai travaillé très fort, comme tout le monde dans le peloton, mais je savais que j'allais finir par retrouver mon niveau. Je savais que ça allait revenir, je ne savais juste pas à quel moment, cette semaine ou un peu plus tard au mois de juin. Je suis vraiment heureux que ça paie si tôt après mon retour".
Il poursuit sur cette montée finale qu'il connaît par coeur : "C'est ma troisième victoire ici, mais aucune ne s'est déroulée de la même manière. On avait un fort collectif, mais on a eu du mal à le mettre en place, comme je crois toutes les équipes dans le final. J'ai été patient, on avait prévu un plan d'action qu'on a pas réussi à mettre en place, mais je suis resté concentré avec Paul (Lapeira) et j'ai pas douté dans la montée finale. Au moment où je déclenche, il y a aussi Clément Venturini qui lance, ça m'a permis de récupérer un peu à l'aspiration. On peut jamais vraiment décrire cette montée finale, on sait comment ça va se passer, mais on peut jamais reproduire le même effort", conclut-il.