Matériel - L'expérience d'une carrière pour les fans de vélo avec Sorius

La méthode Sorius met en avant un entraînement qui privilégie les sensations aux chiffres. Le bien être est la priorité avec un corps qui devient l’objet de toutes les attentions. Niels Brouzes, fondateur de Sorius, nous explique pourquoi et comment "préparer sa prochaine course en écoutant ses sensations, les clés pour se faire plaisir !” Pour tester la méthode Sorius : www.sorius-training.com

Vidéo - Niels Brouzes est le fondateur de la plateforme Sorius !

Niels, ta solution d'entraînement décolle, comment t’es venu l’envie de créer Sorius ? 

NB: C’est plus qu’une envie, c’est une conviction depuis des années, et tout ça grâce à plein de rencontres durant ma carrière. Tenez, un souvenir me vient, Charly Bérard, alors entraîneur national de l’équipe de France espoirs nous donne un cours sur l'entraînement lors d’un stage à La Londe les Maures, j’avais 19 ans, il ne le sait pas mais j’ai toujours eu avec moi ses documents qui ont enrichi ma méthode. Il fait partie de mon histoire comme beaucoup d’autres. Et puis, il y a eu des demandes, pendant que j’accompagnais l’Élite du cyclisme, j’avais beaucoup de cyclo-sportifs qui souhaitaient des entraînements, alors naturellement je me tourne vers eux aujourd’hui.

Vous êtes passé professionnel de 2002 à 2010 dans l’équipe BigMat puis Aubervilliers 93 de Stéphane Javalet, qu’a-t-il apporté à Sorius ? 

NB : Au départ ma seule envie était de gagner, on ne pense pas à l’avenir mais au fil du temps, j’ai vite compris que l’analyse de l'entraînement était mon truc ! Je me souviens d’une année, je faisais chambre avec Maxime Médérel lors des 4 jours de Dunkerque, on avait pas mal enchaîné, on était fatigué et je lui ai dit “demain il faut que tu abandonnes au ravito pour être bien au trophée des grimpeurs” quelques jours plus tard. Il ne voulait pas, ce n’est pas facile de bâcher une course mais il l’a fait et résultat, Maxime fait 2ème de la Coupe de France à Argenteuil. Si notre patron, Stéphane Javalet, l'avait su, il serait devenu fou ! Ce sont plein d'expériences comme celle-ci qui ont forgé ma conviction, savoir poser l’effort et la récupération au bon moment en est un exemple.

Être entraîneur dans une équipe professionnelle ne vous a jamais intéressé ? 

NB : A vrai dire, j'ai terminé ma carrière et j’avais envie d’expérience entrepreneuriale, voir autre chose, et en même temps je voulais accompagner les coureurs… Je ne pouvais donc pas m’investir dans une équipe à 100%. A l’époque j’ai eu pas mal de contacts, des propositions, mais non ce n’était pas l’heure. J’ai donc construit une société de conseils à côté de ma 1ère aventure d’entrepreneur pour assouvir ma passion d’accompagnateur d’athlètes comme j’aime le dire.

Pourtant, vous auriez pu mettre votre philosophie d’entrainement en place ?

NB : J’ai ce besoin d’entreprendre, tout le temps, j’en donne le tourni à ma famille… J’ai monté 5 sociétés en 10 ans, j’ai dû en gérer 3 en même temps, bénévole dans plusieurs associations, désormais je me suis calmé, je suis à 100% Sorius, je partage ma vie de Startuppeur avec une équipe de dingue et ma passion de l'entraînement en direction de tous les passionnés du vélo ! Professionnellement, je suis au top.

Il y a de plus en plus de pratiquants, c’est ce qui vous a inspiré pour accompagner cette communauté ? 

NB : En 2007, j’ai eu Guy Gallopin comme directeur sportif, il disait qu’un jour, il y aurait plein de cyclosportives et plein de cyclistes partout dans le monde qui pratiqueraient ces compétitions de masse. Il avait raison et avec mon expérience dans le digital, j’ai compris qu’on pouvait faire de ma méthode une solution d'entraînement planétaire. Pourquoi ces pratiquants n’auraient-ils pas le droit de suivre une méthode qui a été testée et validée par des pros ? La technologie fait partie de nos vies, profitons-en ! Et j’aime passer du temps avec les abonnées de la plateforme tous les 15 jours en visioconférence, je partage mes convictions, un réel plaisir.