Chronique - Quand la retraite ne veut pas de Daniel Mangeas

Vidéo - Tour de France 2014 - La der' de Daniel Mangeas

Premier volet et premiers instants de la Chronique Daniel Mangeas sur Cyclism'Actu avec un ton que bon nombre de personnes ne sauraient oublier. Bon, on va être honnête avec vous chers internautes, on devait vous proposer cette première Chronique Daniel Mangeas en vidéo, mais un souci technique nous en empêche, à notre plus grand regret. Nous nous en excusons et nous ferons mieux la prochaine fois, promis ! Ce sera donc à l'écrit que se fera cette première Chronique Mangeas mais essayez juste d'imaginer son intonation de voix lorsque vous lirez son entretien.

Bref, désormais anciennement la voix du Tour, Daniel Mangeas reste plus que jamais la voix symbolique du vélo qui dépasse même le cadre du cyclisme, non ! Daniel nous livre ses sentiments et ses différents points de vue. LE speaker qui nous fait l'honneur de sa présence comme chroniqueur sur Cyclism'Actu pour cette saison 2015 et plus, on l'espère. Et il saura à coup sûr nous transporter au coeur même du cyclisme et dans tout son état.

Daniel, vous n'êtes plus la voix du Tour de France mais vous restez la voix du vélo et notamment, désormais, de Cyclism'Actu...

Tout à fait. Je vais continuer d'être sur différentes manches de Coupe de France et sur des critériums comme celui de Lisieux. Et c'est, effectivement, avec plaisir que je vais vous retrouver, vous, internautes de Cyclism'Actu tous les mois sur le site internet pour parler vélo. J'ai toujours été un fervent supporter de votre site car j'ai conscience de tout le boulot que vous abattez et je sais que l'on ne vous ménage pas, malheureusement.

Vous partez sur l'Etoile de Bessèges puisque vous en êtes le speaker mais il semble de plus en plus dur de maintenir des courses sur le territoire français, alors que ça semble différent dans d'autres pays comme en Belgique. 

En effet, les organisateurs de courses en France ont des gros soucis financiers, notamment à cause de la législation au niveau de l'argent pour le nombre de gendarmes. Il faut dire aussi que pour les organisateurs, c'est compliqué ! Ils veulent attirer le meilleur plateau possible avec des grands noms au départ des courses, et forcément ça coûte de l'argent. Les organisateurs dans leur majorité sont des bénévoles passionnés, fiers de présenter une belle course dans leur ville et leur village. Ils se motivent pour présenter un très beau plateau mais la mondialisation ne rend pas leur tâche facile. 

En 2014, le renouveau du cyclisme français s'est mesuré au peloton mondial, pensez-vous qu'un coureur tricolore puisse s'imposer sur un Grand Tour, et sur le Tour de France dès 2015 ?

2015 ça me paraît un peu tôt, mais c'est faisable dans les années à venir pour un Thibaut Pinot et un Romain Bardet. Celui que j'attends de voir avec impatience c'est un grimpeur breton, Warren Barguil, qui est capable de faire quelque chose dans les années à venir. On a aussi une belle génération de sprinters qui a eu l'occasion de se mettre en évidence sur des courses françaises comme les Quatre Jours de Dunkerque.

Daniel, entre nous, entre vos activités et votre chronique sur Cyclism'Actu, la retraite ce n'est pas pour tout de suite, n'est-ce pas ?

Mais j'ai toujours dit que ce n'était pas une retraite, c'est un décrochage progressif. J'aime trop le vélo pour partir comme ça. Et puis je me suis renseigné au sujet de la retraite, ils ne veulent pas de moi ! Ils m'ont dit que la retraite c'était pour les gens qui avaient travaillé mais moi je me suis amusé ! Donc non, la retraite ce n'est pas pour tout de suite. Et c'est avec plaisir que je vous retrouverai sur votre site et notre site Cyclism'Actu désormais. A très vite mes amis et tenez le coup car vous le méritez et je suis fier de ce que vous faites et de votre passion pour le cyclisme.

Propos recueillis à Paris par Julie DREMIERE, Valentin GLO & Valentin NUNES (avec Emmanuel POTIRON)