Romain Bardet : «Isaac Del Toro... il virait comme un criminel»

Pour son dernier Grand Tour, Romain Bardet (Team Picnic PostNL) cherche à tout prix une première victoire sur le Tour d’Italie, et il en est passé très près ce mercredi. Le Français s’est glissé dans l’échappée du jour, une échappée qui était bien partie pour se jouer la victoire d’étape dans la dernière montée de la journée. Romain Bardet était le plus fort des fuyards, mais a vu revenir Isaac Del Toro et Richard Carapaz. Placé en troisième position, Bardet s’est fait piéger lorsque l’Équatorien a perdu la roue du Maillot Rose. Il n’a pu combler le trou et doit se contenter d’une deuxième place. "J’avais tout mis en place pour gagner", regrette-t-il à l’arrivée.

"Fier de cette dernière apparition..."

"Je pense que j’ai bien couru, après on n’a jamais eu assez d’avance. Et même quand je me suis fait reprendre, puisque le final était technique et que je l’avais étudié par cœur, je savais que si je virais premier au virage à gauche à 200 mètres de la ligne, c’était gagné… Mais Carapaz a perdu la roue dans la descente, honnêtement, il virait comme un criminel Del Toro. La route commençait à être mouillée, les angles qu’il prenait, c’était impressionnant. Il a pris cinq mètres là et c’était fini après", concède Romain Bardet.

"Je pense qu’aujourd’hui, je n’ai pas grand-chose à regretter, j’ai couru intelligemment, j’en ai toujours gardé un petit peu, le fait que le peloton… c’est les circonstances de course, il y a toujours des équipes qui ont roulé et gardé le peloton à proximité, mais j’ai fait le maximum, donc il n’y a vraiment aucun regret. C’est sûr que c’est dommage car j’avais vraiment tout mis en place pour gagner, mais on ne contrôle pas le comportement des autres équipes et je suis fier de cette dernière apparition comme ça sur un Grand Tour", a-t-il conclu