VTT - CDM #3 (F) - Ferrand-Prevot : «Il faut faire des choix»

Vidéo - Pauline Ferrand-Prévot : "Rio, c'est le défi d'une vie"

Comme la semaine dernière sur de la 2e manche de coupe du monde VTT cross-country à Albstadt, Pauline Ferrand-Prevot a souffert d'une douleur sciatique lors de la 3e manche qui a eu lieu ce dimanche à La Bresse en France. Cependant, contrairement à dimanche dernier, la championne du monde en titre est courageusement allée au bout de l'épreuve et se classe 37e : "Les deux premiers tours, c’était horrible au niveau de la douleur. J’ai pensé à arrêter mais on m’a dit de continuer, ensuite la douleur est passée. C’est inexplicable. Je me suis débloquée. J’ai essayé d’accélérer mais j’étais super loin. C’était dur de remonter.  Dans tous les cas, j’ai fait une belle fin de course. Je me sentais bien.  L’ambiance, c’était de la folie. C’était incroyable. C’est aussi pour cela que je n’ai pas arrêté au deuxième tour. Même en 40e position, les gens t’encouragent. Cela fait super plaisir. C’est top" déclare-t-elle auprès de l'Équipe. En terminant cette course, PFP s'est rassurée et est désormais plus confiante pour la suite de la saison : "Maintenant, il faut courir. Je manque du rythme de la compétition mais c’est moins inquiétant que le week-end passé. Même si c’est 37e, ce n’est pas la place qui compte, c’était de finir [...] je me prends quand même 10 minutes (par rapport à Jolanda Neff, vainqueur à La Bresse, ndlr) mais il faut relativiser. Il y a un an, j'abandonne à Albstadt. J’étais dans le même état et deux mois après, j’étais championne du monde de VTT. Pour moi, je vais tout miser sur les JO cette année". Et pour être en forme à Rio et mettre toutes les chances de son côté, Ferrand-Prevot a décidé de changer d'entraineur. "Une décision dure à prendre" pour la Française mais "il faut savoir faire des choix dans la vie". Ainsi, Yvan Clolus laissera sa place à Gérard Brocks : "Depuis le début de l’année, je n’ai jamais eu de bonnes sensations. Je me suis rapprochée de Gérard. Il a été mon entraîneur pendant 5 ans, dans mes jeunes années. J’avais arrêté avec lui car il voulait que je choisisse entre route et VTT. Maintenant, on est sur la même longueur d’onde".