UCI - Comment contrôler les vélos sur le Tour de France ?
Par Titouan LALLEMAND le 27/06/2016 à 07:45
Vidéo - Tour de France - Thierry Braillard sur le cyclisme !
La lutte contre la fraude technologique est un nouvel enjeu essentiel pour la préservation de l'intégrité du cyclisme professionnel et de sa crédibilité. La détection début 2016 d’un premier cas de tricherie avérée a poussé le gouvernement, à l’initiative de Thierry Braillard et en lien avec les instances nationales du cyclisme, à mener une réflexion sur le sujet. Thierry BRAILLARD, secrétaire d’Etat aux Sports, Thierry MANDON, secrétaire d’Etat en charge de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Brian COOKSON, président de l’Union Cycliste Internationale (UCI), David LAPPARTIENT, président de la Fédération Française de Cyclisme (FFC) et Christian PRUDHOMME, directeur du Tour de France (ASO) présentent ce lundi à 10h30 les recherches réalisées et les solutions techniques en mesure d’être proposées afin de lutter efficacement contre ce type de fraude.
RAPPEL des faits : Depuis plusieurs mois, la menace des vélos à moteur est grandissante et inquiète, comme le soulignait Kathy LeMond début juin. Le Journal du Dimanche précise que pour y faire face, la lutte anti-dopage a décidé d'effectuer des contrôles à triple niveau sur le Tour de France qui débutera le 2 juillet prochain. L'un de ces niveau de contrôle devrait être l'utilisation d'une caméra thermique high-tech qui détecterait un moteur chaud. L'État français mettra aussi à dispostion des instances un autre dispositif thermique dont on ignore pour l'instant les détails. Plus d'informations seront révelées durant la conférence de presse de lundi, au ministère des Sports. Si l'État français semble prendre cette menance au sérieux, ce n'est pas le cas de l'UCI, qui aurait uniquement accepté ces contrôles à cause de l'insistance du président de la Fédération française et de la Confédération européenne de cyclisme, David Lappartient. Pour le secrétaire d’État aux Sports Thierry Braillard, "ce problème est pire que le dopage. C’est l’avenir du cyclisme qui est en jeu". Dans tout les cas, la France met tout en place pour qu'aucun moteur ne puisse être utilisé durant la grande boucle et ne gâche la fête.