TDF - Les Champs-Elysées, l'histoire du Tour de France
Par Renaud BREBAN le 26/07/2014 à 21:04
Vidéo - Vidéo - Tour de France 2014 - Etape 21
Ce dimanche, le peloton va en terminer avec le Tour de France avec une arrivée sur les Champs-Elysées. Cyclism'Actu vous propose un retour historique sur cette étape mythique. En effet, car depuis 1975, la Grande Boucle achève son parcours sur les Champs-Elysées, à Paris et le plus souvent, on a assisté à des arrivées qui sont restées inscrites dans l'histoire du vélo.
Un Tour, des Champs-Elysées
Jusqu'en 1967, le Tour de France avait pris l'habitude de finir sur l'ancien vélodrome du Parc des Princes. Mais les organisateurs décident de déplacer l'arrivée au vélodrome de la Cipale, au Bois de Vincennes entre 1968 et 1974. Mais en 1975, Yves Mourousi, un journaliste de la chaîne TF1, propose une arrivée sur les Champs-Elysées. Le président de l'époque, Valéry Giscard d'Estaing accepte et on assiste donc à la première étape des Champs avec en prime une victoire du Belge Walter Godefroot, juste devant un certain Bernard Thévenet qui s'impose sur le Tour 1975.
Une étape plate, mais qui a sourit à certains baroudeurs
Elle est par tradition réservée aux sprinteurs. Mais dans l'histoire du Tour de France, on a assisté de belles victoires en baroudeurs lors de l'étape des Champs-Elysées. On se rappelle notamment de la victoire de Bernard Hinault en 1979, victorieux juste devant Joop Zoetemelk. Les deux occupèrent également les deux premières places du général de ce Tour. En 1994, Eddy Seigneur s'est imposé. Mais la victoire le plus mémorable est celle d'Alexandre Vinokourov. Alors que l'on se dirigeait vers un sprint massif, le Kazakh, porteur du maillot de la T-Mobile, s'échappe à quelques hectomètres du but et résiste au peloton. Il passe la ligne juste devant l’Australien Bradley McGee (La Française des Jeux) et Spartacus, le Suisse Fabian Cancellara (Fassa Bartolo). Grâce aux bonifications, Vino' gagne même une place et finit 5ème du Tour.
Alain Meslet et Eddy Seigneur ont également levé les bras en baroudeur sur cette étape, respectivement en 1977 et 1994.
Mais en général, les attaques sont proscrites, en tout cas pour les coureurs bien placés au général. Un « pacte » implicite de non-agression est respecté entre le maillot jaune et ses rivaux. Pas toujours respecté comme en 1975 entre Eddy Merckx et Bernard Thévenet.
1989, les huit secondes qui manquent à Fignon
Laurent Fignon se présente au départ du contre-la-montre individuel de ce Tour de France avec 50 secondes d’avance sur son rival américain Greg LeMond. Mais à cause de son cuissard, le Français souffre d’une irritation à l’entrejambe. Au moment de s’élancer, il n’est pas au mieux. Mais LeMond qui est parti juste avant lui roule à plus de 54 km/h, grâce notamment à son guidon de triathlète. Et du coup, souffrant et moins frais, Fignon voit son écart fondre comme neige au soleil. Malgré un sprint phénoménal sur les pavés des Champs, Fignon passe la ligne d’arrivée avec… 8 secondes de retard sur LeMond. Cyclism’Actu vous propose de revivre ses images incroyables qui ont marqué l’histoire du Tour de France.
Palmarès des Champs-Elysées
2013 : Marcel Kittel (Giant Shimano)
2012 : Mark Cavendish (Omega Pharma-Quick Step)
2011 : Mark Cavendish (Sky Pro Cycling)
2010 : Mark Cavendish (HTC HighRoad)
2009 : Mark Cavendish (HTC Columbia)
2008 : Gert Steegmans (Quick Step)
2007 : Daniele Bennati (Lampre)
2006 : Thor Hushovd (Crédit Agricole)
2005 : Alexandre Vinokourov (T-Mobile)