Route - Gilbert : «On verra de quoi mon avenir sera fait»

Vidéo - Volta Limburg Classic - Philippe Gilbert 3e

Forfait à Liège-Bastogne-Liège, Philippe Gilbert (BMC) a raté sa période des classiques ardennaises (81^e de l’Amstel Gold Race, 91^e de la Flèche Wallonne). Miné par un fait divers, le premier semestre 2016 le coureur belge est compliqué. Hésitant sur sa participation au prochain Tour de France, comme il l’avait annoncé à Cyclism’Actu, le champion du Monde 2012 définit la course olympique de Rio comme son principal objectif de la saison.  "C’était une grosse erreur de disputer l’Amstel et la Flèche. Je ressens encore des douleurs, mais je préfère avancer et voir au fur et à mesure ce dont je serai capable. Beaucoup comparent le circuit des JO à une étape dans un grand Tour. C'est dur, mais un peu comme le Tour de Lombardie. On dit toujours que c'est une classique pour les grimpeurs et, à la fin, il y a des mecs comme moi qui arrivent à se placer quand ils sont bien. Je crois que ça reste possible. Pour moi, une médaille olympique, ça reste le rêve ultime. Si dans cinquante ans quelqu'un me demande ce que j'ai fait dans la vie et que je lui réponds que je suis champion olympique, je pense que j'ai tout dit. Champion olympique, c'est comme président, on le reste toute sa vie", déclare, dans les colonnes du Soir, celui dont le bail avec l’équipe BMC se termine à la fin de saison. Au sujet de son avenir sportif, Philippe Gilbert, convoité par Astana, assure si son choix n’est pas fait, sa volonté de continuer est intacte. "On verra de quoi mon avenir sera fait mais une chose est sûre, c'est que j'ai envie de continuer et de connaître encore quelques belles années. Pour l'instant, je cherche la meilleure possibilité", poursuit le numéro un mondial 2011.