Mondiaux - Joaquim Rodriguez : «Deux cartes à jouer»
Par Yohann TRITZ le 25/09/2014 à 16:31
On se rappelle tous de la dernière ligne droite finale dans l'épreuve en ligne des championnats du monde à Florence. Joaquim Rodriguez, en tête depuis quelques kilomètres déjà, se faisait inéluctablement dépasser par le Portugais Rui Costa. Le sacre lui échappait. Mais cette année encore, l'Espagnol, quatrième de la Vuelta, aura ses chances sur un parcours qui semble lui convenir. De retour en sélection, il s'acclimate petit à petit dans cette équipe atypique : "Personne ne t'oblige à venir ici. Quand tu es avec le sélection tu sais que que ce ne sera pas facile. Tu te mets à partager ton équipement avec ceux qui étaient tes adversaires il y a quelques jours. Mais c'est le cas pour tous les pays. D'où la difficulté d'un Mondial". En forme après un Tour d'Espagne réussi, Purito assure avoir bien récupéré, même si les jambes semblent plus lourdes que l'an passé : "Je me sens bien. La Vuelta a été très dure, plus dure que l'année dernière, mais je me suis bien reposé. J'espère que dans les jours qui suivent, j'aurais récupéré à 100%".
Prêt à rouler pour Valverde
Aux Mondiaux, il partagera l'affiche avec Alejandro Valverde. Mais pour l'instant, pas de leader désigné par le sélectionneur, Javier Minguez : "Nous n'avons pas encore parler de ça mais je sais déjà ce qu'il se dira. À la fin, nous auront tous les deux notre carte à jouer". Car à domicile, il ne faudra pas se louper. C'est pourquoi, il accepterait de rouler pour le troisième de la dernière Vuelta : "C'est un circuit qui convient très bien à Alejandro. En même temps, il y a peu de courses qui ne lui conviennent pas. Et je répète que personne ne m'a obligé à venir ici. Une fois que tu l'acceptes, c'est que tu es prêt à faire ce que l'on te demande et de donner le maximum pour la sélection". Après un échec cuisant en 2013, il avoue que la pillule est toujours difficile à avaler, même aujourd'hui : "Il est difficile de passer à autre chose quand toutes les questions tournent autour de Florence". Après deux podiums, en 2009 et en 2013, Joaquim Rodriguez pourrait enfin vaincre la malédiction ce week-end.