ITW - Entretien croisé avec Adam et Simon Yates

Par Alexandre MIGNOT le 02/05/2014 à 20:17

Photo : Tour de l'Avenir

 

L'un porte la barbe, l'autre non. Pour ceux qui ne les connaissent pas et qui ne les ont jamais aperçu, c'est sans doute le seul moyen de les identifier sans leur demander. Adam et Simon Yates sont jumeaux, avant tout, mais ils représentent aussi l'avenir du cyclisme britannique. Après des carrières chez les amateurs bien garnies, les deux frangins de Bury ont décidé de se retrouver pour leur passage chez les élites. Depuis le début de la saison 2014, ils revêtent le maillot d'Orica-GreenEDGE et font plutôt belle impression malgré leur statut de néo-pros. Si bien qu'au départ du Tour de Turquie, dimanche dernier, les deux hommes figuraient parmi les favoris à la victoire finale. Adam et Simon ont finalement hérité de fortunes diverses sur l'épreuve orientale. Car si Adam est en passe de remporter le général, grâce à son succès au sommet de Selçuk ce vendredi, consécutive à son excellente deuxième place à Elmali derrière Rein Taaramae, Simon est lui en passe de se faire opérer de sa clavicule cassée suite à sa chute lors de cette même étape d'Elmali. Cyclism'Actu était allé à leur rencontre avant cette fameuse journée, pour en savoir plus sur ces deux frères anglais qui ont eu l'audace de refuser l'offre de la Sky l'hiver dernier. "Pour avoir plus d'opportunités en course" disaient-ils avec leur fort accent lors de cet entretien croisé dans une chambre d'hôtel à Kemer, lundi. Un choix que nul ne saurait remettre en cause désormais.

 

Avant tout, quand Adam ne porte pas la barbe, comment les gens vous reconnaissent-ils ?

Adam : (Rires). Éh bien, disons que ça n'arrive pas souvent. Quand je vais sur les courses, j'essaye de ne pas la raser. Ce n'est pas réellement que j'aime porter la barbe, c'est juste que les mécanos et le staff me voit souvent avec. Du coup, si je la rase, ils pourraient être un peu perdus. J'essaye de toujours laisser quelques poils pour qu'ils fassent la différence.

Simon : Ce qui tombe bien, puisque je ne suis pas trop "barbe". 

 

"A Manchester, il pleuvait quasiment tout le temps"

 

Vous êtes-vous mis au cyclisme en même temps, ou l'un a commencé avant l'autre ?

Simon : On a commencé exactement en même temps. On a débuté par de la piste, à dix ans. C'était juste après notre anniversaire.

Adam : C'est ça, on a commencé par la piste, qu'on a pratiqué pendant 3 ou 4 ans, sans faire de route. Trois ou quatre ans d'ailleurs ?

Simon : Quatre ans.

Adam : Voilà. Du coup, pendant quatre ans, nous n'avons fait que de la piste. Au début, il n'y avait aucune sortie dehors (sourires). L'entraînement, c'était sur le vélodrome, c'est tout. Puis, plus tard, la "route" est venue naturellement à nous et on a couplé les deux disciplines. Nous n'avons pas délaissé la piste. 

 

Vous avez quitté votre Angleterre natale pour emmenager à Gérone cet hiver. C'était nécessaire ?

Simon : Honnêtement, oui, c'était nécessaire. Ne serait-ce que par rapport au temps. Nous habitions à côté de Manchester, il pleuvait quasiment tous les jours, et les routes sont souvent bloquées à cause des emboutillages. C'est assez compliqué de faire des bons entraînements là-bas.

Adam : Et c'est aussi bien mieux pour grimper des côtes, des cols. Simon a raison dans le sens où le temps est la principale cause de notre déménagement, mais ce n'est pas la seule. Il y avait bien quelques montées du côté de Manchester, mais elles n'étaient pas très longues. Ce qu'on peut en revanche trouver facilement dans les alentours de Gérone.

 

Cela a-t-il été difficile de partir ?

Simon : Pas vraiment (sourires). J'ai été éloigné de la maison depuis trois ans, donc bon ... Et Adam a couru en France lors des trois dernières années.

 

Donc vous vous y êtes habitués ?

Simon : Je pense oui.

Adam : Tant qu'on voit les amis et la famille de temps en temps, ça va. 

 

A quel point êtes-vous proches dans la vie ?

Adam : Je dirais qu'on est très proches. On passe la majorité de nos journées ensemble. Et puis la majorité de l'année également. Premièrement, nous vivons ensemble, on partage le même appartement. Deuxièmement, nous nous entraînons quasiement toujours ensemble, et troisièmement, nous courrons assez souvent ensemble. Alors, il vaut mieux qu'on soit proches (rires).

 

"On est plus ou moins similaires"

 

Pourriez-vous décrire votre frère en tant que coureur ?

Adam : Je suppose qu'on est plus ou moins similaires. On est plutôt à l'aise dans les montagnes, on aime grimper. Il est sûrement plus rapide que moi au sprint, il a un petit truc en plus, mais je pense que ça doit être la seule différence.

Simon : Je suis assez d'accord sur sa description.

 

Donc vous êtes plutôt proches également en tant que coureurs...

Adam : Oui, assez. Enfin, ça dépend aussi des jours, si l'un de nous se sent bien, si l'un de nous a de bonnes jambes. 

Simon : C'est un peu ça. Selon le parcours, la course. Si c'est davantage court et pentu, c'est plus pour moi. Si ce sont des ascensions plus longues, Adam est peut-être mieux que moi. Donc ça dépend des courses. Peut-être que vous nous verrez des fois ensemble, d'autres fois non.

 

Y a-t-il un genre de course que l'un aime et l'autre non ?

Adam : Pas vraiment. Vu que nous sommes le même type de coureur, on apprécie le même genre de terrain. On prend plus de plaisir sur des parcours vallonnés et escarpées. Je déteste les courses plates avec du vent, je n'ai pas l'impression de m'amuser sur mon vélo. Et je ne pense pas que ce soit les courses favorites de Simon non plus. 

 

Alors que faisait-il à Gand-Wevelgem ?

(Adam éclate de rire)

Simon : C'est vrai, j'y étais. Mais est-ce que vous avez vu les résultats (rires) ? Non plus sérieusement, je pense que c'est toujours bon pour l'expérience d'aller courir ce genre d'épreuves. On ne sait jamais. Peut-être que dans le futur, je prendrai quelques kilos et j'irai me frotter aux meilleures sur les Classiques (rires). La vraie raison est qu'il y a quelques semaines, plusieurs coureurs de l'équipe étaient blessés ou malades, du coup je me suis proposé. C'était une bonne expérience, même si j'espère limiter mes voyages en Belgique à l'avenir. 

 

"Sky, pas le meilleur endroit pour s'épanouir"

 

Mais ces courses-là peuvent permettre d'apprendre à se placer, à frotter...

Adam : Je pense qu'en ce qui concerne le placement et la capacité à frotter, on n'est pas si mal que ça, Simon et moi. On vient quand même de la piste, donc on est habitué à ce genre de pratiques, on a développé ces facultés. Trouver une bonne place dans le peloton, ce n'est pas vraiment un problème pour nous, même s'il faut parfois un peu de chance. De toute façon, il faut un peu de chance dans tous les aspects d'une course de vélo. C'est comme ça...

 

Pourquoi avez-vous choisi Orica-GreenEDGE ?

Adam : On a eu beaucoup d'offres à vrai dire. C'était simplement la bonne opportunité, vraiment. Il suffit de voir comment ça s'organise chez Sky. Leur mode de fonctionnement marche bien, mais pour les jeunes coureurs, ce n'est pas le meilleur endroit pour s'épanouir. Les équipiers restent souvent équipiers durant la saison. Si nous avions été là-bas ...

 

... Vous auriez été des esclaves ? C'est ce que vous avez dit Adam. 

Adam : Oui, j'ai dit ça, mais sur le ton de la plaisanterie. Plus sérieusement, prenons un exemple. Simon a pris la douzième place sur le Tour du Pays Basque dernièrement. Cette opportunité ne lui aurait pas été offerte chez Sky, c'est sûr et certain. Et je pense que tous les coureurs font du vélo pour gagner, ou essayer de gagner. Nous n'aurions pas pu exploiter cette mentalité chez Sky. C'est la principale raison de notre signature chez Orica-GreenEDGE, qui nous offrait davantage de garanties et qui fait partie des meilleures équipes du peloton professionnel. 

 

Mais c'est aussi parce que c'est une équipe anglophone ...

Simon : Oui, c'est clair. En fait, on a pas l'impression que ce soit une équipe étrangère, qu'on a littéralement changé de culture. Ca ne fait pas une grande différence, et tout le monde parle Anglais. C'est une transition assez facile.

 

"On a réussi à trouver notre propre voie"

 

Vos carrières amateurs ont été complètement différentes. Adam était en France, Simon était à la British Academy. Qui a fait le meilleur choix ?

Adam : Je ne pense pas qu'il y ait un choix meilleur qu'un autre vu que nous sommes arrivés au même point en même temps. A savoir, entrer dans le monde professionnel en 2014. Il n'y a pas une seule façon d'arriver chez les pros. On a chacun pris un chemin différent, mais ce n'est pas plus mal. On peut se compléter grâce à ce qu'on a chacun appris de notre côté. On a choisi des opportunités différentes mais on a réussi à trouver notre propre voie.

Simon : Beaucoup de juniors britanniques pensent que si vous n'entrez pas à la British Academy, mieux vaut laisser tomber. Arrêter le vélo, trouver un boulot. Mais Adam leur a montré que ce n'est pas le cas, qu'on peut aller au-delà des frontières, aller en France, en Belgique ou autre part. Peu importe ses qualités, si on trouve un endroit où on peut les exprimer et les exploiter, il y a possibilité de passer pro.

 

Qu'est-ce que vous ont apporté vos expériences à la British Academy et en France ?

Adam : Je dirais à peu près la même chose au niveau de la façon de courir, et les courses au programme de notre calendrier se ressemblaient plus ou moins. Par exemple, dans le calendrier français, il m'arrivait de faire des "petites" courses, qui ne sont petites que par leur renommée, car elles sont loin d'être faciles. Ensuite, j'allais sur des courses UCI et le niveau presque le même. En revanche, la façon de courir ne l'était pas. Les différentes courses auxquelles j'ai participé durant mes trois dernières années amateurs m'ont permis de ne pas connaître un gros différentiel de niveau en arrivant chez les pros. C'est ce que je ressens en tout cas. Pour Simon, c'était un peu la même chose puisqu'il allait souvent en Belgique pour courir.

Simon : A l'Academy, le programme est davantage axé autour de la Coupe des Nations. Entre les différentes manches, souvent, il n'y pas grand chose. Parfois, il y a beaucoup de laps de temps entre deux courses, mais ce n'est pas si grave. C'était ok pour moi, je pouvais me reposer et m'entraîner encore mieux. 

Adam : Du coup, il n'y avait pas énormément de différences entre nos deux expériences.

Simon : C'est juste qu'Adam courait beaucoup, plus souvent que moi, alors que moi je faisais majoritairement de grosses courses. Mais en termes d'entraînement et de manière de courir, on peut pas vraiment distinguer de différences.

 

"Le niveau n'a pas changé dramatiquement"

 

Êtes-vous satisfaits du début de votre première saison chez les pros ? 

Adam : Plutôt oui, ça s'est pas mal passé jusque là. C'est difficile à dire en fait. Ça a été, on ne peut pas se plaindre. On va voir comment se déroule le reste de la saison. On est encore au début, même pas à mi-chemin. Il nous reste un bon bout à faire avant la fin de la saison, et un tas de courses à courir également. Mais ça a été plutôt cool à vrai dire. Il n'y a pas eu d'énorme transition en fait, entre la fin de notre dernière année Espoirs et nos débuts chez les pros. Je ne dirais pas que ça a été facile, mais en fait, le niveau n'a pas changé dramatiquement. C'est juste un peu plus dur. Mais ça reste ok. 

Simon : C'est vrai, ce n'est pas la même histoire. Ça ne peut pas l'être, puisque on arrive au plus haut-niveau mondial. Mais on a fait ce qu'il fallait pour être au point. On a vraiment du bon travail pendant l'hiver, et on savait que ça payerait en début de saison si on restait en bonne santé. Du coup, ça n'a pas été un trop grand fossé à franchir grâce à l'entraînement réalisé pendant l'hiver.

 

Est-ce que vous comparer vos résultats ?

Adam : (Rires) Non, pas vraiment.

 

Même pas une petite rivalité fraternelle ? 

Simon : Non, non ... En plus, on ne fait pas toutes nos courses ensemble. Mais quand ça arrive, on se chambre un peu du genre : "Hey, demain je pense que je vais bien marcher. Tu penses que t'arriveras à me suivre ?". Mais on espère toujours que l'autre va gagner. Et ça pourrait prouver à l'autre qu'il en est capable aussi.

 

Demandez-vous parfois de courir ensemble ?

Adam : Non, ça ne marche pas comme ça. Le staff de l'équipe sait ce qu'il a à faire. 

 

"Peu importe si l'on est ensemble ou pas en course"

 

Mais l'équipe vous met-elle parfois ensemble car ça semble logique ?

Adam : Je ne pense pas qu'ils y prêtent énormément d'attention. En plus, notre première partie de saison a plutôt été différente. On a peu couru ensemble. J'ai commencé à San Luis, et il a commencé au Challenge de Majorque. On a davantage couru les mêmes épreuves ces derniers temps, mais dans l'ensemble, on a tout de même été pas mal séparés. 

Simon : En revanche, on va enchaîner quelques courses ensemble dans les semaines à venir. On est ici au Tour de Turquie, puis on fera le Tour de Californie puis le Critérium du Dauphiné normalement. On va davantage se voir pendant deux mois.

 

Êtes-vous plus rassuré ou plus confiant quand votre frère est à vos côtés en course ?

Simon : Peu importe.

Adam : Ça ne fait aucune différence, vraiment.

 

Votre relation n'est donc pas la même que celle des Schleck...

Adam : Sûrement. Mais pour nous ça ne fait aucune différence. Quand on est en course, on doit juste faire notre boulot. En partant de ce constat, c'est plutôt compréhensible. Que mon frère soit là ou non, je dois faire ce que j'ai faire. C'est tout et c'est comme ça.

 

Un petit mot sur la piste. Vous y avez tous les deux des références, Simon a même gagné une médaille d'or aux Mondiaux. Est-ce définitivement fini ? 

Simon : Ne jamais dire jamais. J'adore toujours la piste. Je pense à y revenir un jour pour les Jeux Olympiques. Peut-être que je vais calquer mes saisons sur le calendrier olympique, mais c'est tout de même compliqué. Après quelques années sur la route, et après avoir emmagasiné pas mal de puissance, je pourrai peut-être tenter ma chance sur l'Omnium. Mais c'est une tâche très compliquée, car je devrai auquel cas me confronter à Ed Clancy pour les qualifications aux JO. Il est encore jeune, il est bien implanté dans le cyclisme sur piste international. Mais je devrais essayer de le battre, du coup, peut-être faudra-t-il que je me rabatte sur quelque chose d'autre. Mais je n'y pense pas encore pour l'instant.

 

"On est assez ambitieux"

 

Quel genre de coureurs voulez-vous devenir ?

Adam : Ça dépend comment on progresse et on évolue en tant que coureurs. Pour ma part, j'aimerais dans le futur jouer un rôle dans les Grands Tours, pouvoir être acteur dans une grande étape de montagne avec arrivée au sommet. Mais bon, personne ne peut dire maintenant quels coureurs nous serons à l'avenir. On doit prendre les années les unes après les autres et espérer qu'on progressera régulièrement pour atteindre un très bon niveau. 

Simon : A peu de choses près la même chose. Les courses par étapes me plaisent, mais j'ai aussi un faible pour les Classiques ardennaises. Quand on voit notre coéquipier Simon Gerrans gagner l'Amstel Gold Race, c'est une grande inspiration. L'avoir dans l'équipe est une bonne chose car il peut nous guider, et peut-être que cela paiera dans les années à venir.

 

En parlant d'inspiration, avez-vous un exemple dans le vélo ? 

Simon : Pas particulièrement en fait. Enfin, en termes de style et de façon de courir, j'aimerais ressembler à Joaquin Rodriguez. Mais il est très fort, donc c'est peut-être beaucoup demander.

 

Et vous Adam, quel coureur admiriez-vous quand vous étiez plus jeune ? 

Adam : Aucun pour être honnête. Mais c'est aussi parce que nous avons attéri dans le cyclisme sur route comme ça. On a d'abord fait de la piste, et on faisait notre truc en fait, sans trop s'intéresser aux professionnels dans le même temps. Nous n'avions pas énormément de connaissance de ce sport auparavant. Cela a changé ces dernières années, mais trop tard pour que l'on ait un coureur à qui s'identifier. 

 

A quel point êtes-vous ambitieux ? 

Adam : Assez ambitieux je dirais (rires). Evidemment, on a envie de bien faire, on veut suivre les meilleurs, aujourd'hui et dans un futur proche. Mais des fois, il faut aussi avoir la chance avec soi, et faire les bons choix de carrière. Il faut voir jour après jour.

Simon : Ce qui est certain, c'est que l'on ne sait pas engagé dans ce sport pour rester au chaud dans le peloton et faire de la figuration. A chaque fois qu'on se présentent au départ d'une course, on essaye de se fixer un objectif de top 10. On n'a pas encore réussi [ndlr : au moment de l'entretien], mais on est encore jeunes et on a un peu de temps devant nous donc on verra bien  

 

Propos recueillis par Alexandre MIGNOT

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