ITW - Bozic : «Suivre le plus longtemps possible»
Par Antoine PLOUVIN le 04/04/2014 à 12:00
Vidéo - Borut Bozic parle du Tour des Flandres 2014
Il a une bonne pointe de vitesse, il a déjà démontré qu’il n’avait pas à rougir face à la concurrence sur les « bergs ». Borut Bozic entame sa troisième saison an sein de la formation Astana, après en avoir accomplies trois au sein de la défunte formation Vacansoleil. Alors la Belgique, il connaît. Pourtant il ne disputera dimanche que son quatrième Tour des Flandres. La première fois, en 2011, il terminait quatre-vingt-dix-neuvième à plus de 15’ du vainqueur, Nick Nuyens. La deuxième fois, il était contraint à l’abandon. Enfin, l’an passé, il termine à moins de 3’ de Fabian Cancellara. A maintenant 33 ans, de quoi est-il encore capable ?
Troisième d'A Travers les Flandres
« Ce sont mes courses ! Celles qui conviennent le mieux à mes qualités. Je suis heureux quand on arrive sur cette période. J’espère vraiment avoir l’opportunité de donner le meilleur de moi même. »
La semaine passée, il a terminé troisième d’A Travers Les Flandres. Deux jours plus tard, il est septième du Grand Prix E3 Harelbeke, juste devant Tyler Farrar (deuxième d’A Travers les Flandres) et Fabian Cancellara. « Je travaille dur pour cette période. Comme l’année passée, j’arrive avec une grande forme. C’est difficile de savoir où l’on en est avant cette première semaine de classiques. Beaucoup de choses peuvent s’y passer. Mais je me sens bien et, jour après jour, je ferai de mon mieux. »
La liberté d'un l'outsider
Sa force, ce sera un rôle d’électron libre. « Moi mon jeu c’est toujours de suivre le plus longtemps possible les meilleurs. Nous n’avons pas une équipe comme Lotto ou (Omega Pharma) Quick Step, ou Sky. Mais mes coéquipiers essayent toujours de faire le mieux possible pour m’épauler. Nous essayons toujours de surprendre. »
La principale nouveauté de ce Tour des Flandres, c’est son parcours. Critiqué ces deux dernières années, depuis que l’arrivée a déménagé de Meerbeke vers Oudenaarde, le parcours connaît une modification d’importance. Le Koppenberge passe de 64 à 45 kilomètres de l’arrivée. Ce qui change aussi le final « en circuit », en éliminant la double succession Oude Kwaremont – Paterberg, pour n’en conserver qu’une seule (Le Oude Kwaremont et le Paterberg étant néanmoins déjà empruntés plus tôt dans la course, avant le Koppenberg).
« Pour moi, ça ne fait pas une réelle différence. Toutes les courses ici sont dures. Alors tout dépend surtout de la forme qu’on a le jour J. Si tout va bien, alors peu importe le parcours. Si on n’est pas à 100%... là ça devient compliqué. »
"Pour moi, le plus fort reste Fabian"
Comme beaucoup de compétiteurs, Bozic n’a pas tant était marqué par la victoire de Sagan à l’E3 Harelbeke que par l’incroyable remontée de Fabian Cancellara. « Pour moi, le plus fort reste Fabian. A l’E3, il a été malchanceux, mais il reste le plus fort. Mais il y a beaucoup de coureurs en bonne forme. Bien sûr Peter (Sagan). Il est toujours dangereux, il court toujours bien… L’équipe Omega Pharma – Quick Step est collectivement très forte… Sky, BMC, Lotto, Katusha. ça fait beaucoup d’équipes, avec beaucoup de bonnes individualités. Ce sera une course très ouverte.
Et lui, dans tout ça ? « Je suis sûr que je peux faire un bon résultat. Peut-être même, je peux surprendre. »