Flèche Wallonne - Valerio Piva parle du nouveau final
Par Antoine PLOUVIN, à Bastogne le 22/04/2014 à 18:23
Vidéo - Valerio Piva, DS de BMC avant la Flèche Wallonne 2014
« La marque Piva » ! C’est ce que ce sont exclamés certains observateurs après la victoire de Philippe Gilbert dans l’Amstel Gold Race. Incontestablement, le changement de management au sein de l’équipe BMC a changé beaucoup de choses. Valerio Piva a notamment remporté les deux dernières éditions de la Flèche Wallonne avec, respectivement, Joaquin Rodriguez et Daniel Moreno l’an passé, alors qu’il les dirigeait au sein de la formation Katusha. Passé à l’intersaison chez BMC, on dit qu’il fait beaucoup de bien à cette équipe qui vient de fêter ce mardi sa dixième victoire de la saison avec le chrono’ par équipe du Tour du Trentin. Sur le Cauberg dimanche dernier, on lui attribue la stratégie de la « diversion » avec l’attaque de Samuel Sanchez qui a permis à Philippe Gilbert de produire son effort au bon moment quand tout le monde avait fait l’effort pour revenir sur Sanchez et ne s’attendait plus à une pareille attaque du champion Belge.
Cette année, le parcours change ! Ce n’est pas seulement le départ qui se trouve délocalisé de la région de Charleroi (Binche l’an passé ), pour Bastogne, de l’autre côté du Mur de Huy. Mais c’est aussi et surtout la boucle finale qui est revue et corrigée. Depuis quelques années le dernier passage du Mur de Huy a été significativement rapproché de l’arrivée. On passe une étape encore supérieure cette année puisque de 31,5 kilomètres de la fin, la dernière ascension du Mur de Huy est ramenée à 23,5 kilomètres de l’arrivée. Avec la Côte d’Ereffe qui la suivra (sommet à 10,5 kilomètres de l’arrivée), longue (2,2 kilomètres) mais peu pentue (5,9%) et régulière, A.S.O., l’organisateur, par la voix de son nouvel architecte des parcours, Thierry Gouvenou, affirme que ce final offrira enfin aux plus audacieux, surtout aux plus pressés, les opportunités qui leur manquaient jusque là de contrecarrer les plans de ceux qui n’attendent qu’une course de côte.